Par les airs ou la terre, l'État débride un peu plus le THD

Le déploiement du Très Haut Débit est un sujet toujours aussi épineux, mais saviez-vous qu'une partie de son déploiement est ralenti par des cadres judiciaires qui ne sont plus adaptés à la situation ? Il y a deux points qui ont été revus pour un déploiement plus rapide et efficace à terme. Commençons par le réseau terrestre qui avait pour principal souci la limitation du nombre de poteaux électriques qui sont autorisés au déploiement des réseaux de télécommunication. Si l'objectif est d'enterrer au plus que possible les câbles dans les zones de population, le transfert entre différents NRA peut être fait via des fils sur poteaux. Le calcul de charge sur les poteaux a donc été revu et l'ensemble du parc d'Enedis peut être utilisé pour faire passer le THD lumineux.

Autre point important pour les zones blanches, le réseau aérien subventionné récupère une nouvelle gamme d'offres pour le moins conséquente, puisqu'il s'agit des raccordements fixes en 4G. Via un communiqué officiel, le gouvernement intègre dans son dispositif de Cohésion Numérique la prise en charge du raccordement via le réseau 4G à hauteur de 150 € pour l'abonné. Pour accentuer les ambitions publiques sur ce réseau, l'État demande à ce que les opérateurs fournissent dès que possible une offre correcte aux habitants délaissés par la voie terrestre pour l'accès à Internet et a identifié 755 zones prioritaires où Orange et SFR doivent proposer une offre 4G, jugeant la connexion dans ces zones comme non satisfaisante. De quoi redonner espoir aux oubliés du net, car une grosse partie de la population en dehors des zones denses dispose encore d'un accès à Internet précaire voire inexistant encore. (source : Degrouptest et Amenagement-Numerique.gouv)

Bientôt ce sera enfin équilibré sur tout le territoire, on y croit !