Test • Kioxia Exceria Pro (Phison E18 + TLC 112L) |
————— 02 Avril 2025
Test • Kioxia Exceria Pro (Phison E18 + TLC 112L) |
————— 02 Avril 2025
Dans un scénario optimal, l'Exceria Pro délivre des débits saturant quasiment le lien PCIe 4.0 x4 et des IOPS supérieures à la fiche technique.
Avec une seule instruction à gérer en mono thread, les performances sont dans la moyenne et d'un bon niveau
Avec l'utilisation de set de données incompressibles, on se retrouve avec une unité légèrement en retrait — en écriture — face à ses concurrents E18, notamment ceux dotés de NAND plus véloce comme la fameuse B47R de chez Micron. Rien de bien méchant, environ 10 %. Constat similaire sur les performances en aléatoire 4K QD1, domaine où les unités Samsung brillent et le font d'environ 20 % de mieux.
C'est à peu près tout ce que l'on peut dire de ce bench qui se contente d'afficher les performances dans le meilleur des mondes possibles − c'est-à-dire des transferts séquentiels de gros blocs de données avec des queue depth faibles et peu d'interférences dans les I/O, ou des transferts aléatoires de touts petits blocs de données, mais avec un queue depth énorme aux fesses − et ne reflète que peu l'utilisation courante du disque.
Un petit coup de remplissage de disque en écriture linéaire via Iometer pour voir comment le disque se tient au cours de cette opération qui nous indique, entre autres, la quantité de NAND adressée en pSLC : un peu moins de 200 Go. La majorité restante du disque se verra ensuite remplie nettement moins vite aux alentours des 1,25 Go/s ce qui le situe la aussi en dessous de la moyenne des performers normés en PCIe 4.0, hors DRAM-less... On notera en revanche une remarquable stabilité des débits. De quoi tenir bon nombre de workloads d'autant que le contrôleur saura retrouver ses esprits assez vite et rétablir ses débits optimaux.
L'arrivée des SSD pour le grand public vers 2009 est la dernière grosse révolution en date des PC, accélérant les goulots d'étranglement et amenant les I/O disques à des niveaux d'échanges très rapides. En résultent des OS lourds comme un Windows – au hasard – très réactif et des réductions sur les temps de chargement d’applications sur des facteurs stupéfiants par rapport à ces bons vieux disques mécaniques.
Beaucoup de médias et autres influenceurs présentent en guise de test une série de screenshots issus d'applicatifs synthétiques dévoués à la tâche, la plupart du temps pas ou peu paramétrés, présentant de fait des chiffres, certes en accord avec les promesses des fabricants, mais peu ou pas représentatifs d'un usage utilisateur réel. On trouve également des comparatifs de temps de chargement d'applicatifs divers voire de jeux vidéo, parfois réalisés sur des plateformes différentes... Ahem. Soyons clairs, un SSD reste un SSD et les différences de performances de chargements lambdas (comme un jeu vidéo) ne seront pas flagrantes voire imperceptibles entre un bon vieux performer SATA et un NVMe de dernière génération.
D'un autre côté, couvrir tous les usages de tout à chacun serait un exercice rébarbatif et lourd dans sa mise en œuvre comme pour la présentation des résultats finaux que de toute manière personne ne lira. Nous avons fait le choix au Comptoir du vous proposer une approche mixée simple & rapide à consulter couvrant deux usages soutenus de l'unité sur banc. Dans un premier temps vous retrouverez un aperçu très rapide via un test synthétique qui pourra toujours vous donner une idée des perfs dans des conditions idéales de fonctionnement. Dans un second temps donc, deux routines de tests aux I/O parfaitement reproductibles simulant une charge importante tant en lecture qu'écriture dans un environnement où le disque est déjà en activité, et pas benché out-of-the-box :
Au terme de ces procédures qui durent plusieurs heures en fonction de la taille du disque (d'autres mesures sont réalisées, mais nous ne les exploitons pas encore), plusieurs dizaines de To auront été écrits sur le disque avec des pauses contrôlées en phase 2, en résultera une activité que l'on peut considérer comme sollicitant et qui montrera les limites, comme les qualités, du disque testé.
Une partie de matériel du banc de test (qui envoie du bois)
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1 • Préambule |
2 • Côté tech E18 & NAND 112L |
3 • |
4 • Tenue thermique |
5 • Performances vent de face & verdict |