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Prêt au lancement !

Test • Kioxia Exceria Pro (Phison E18 + TLC 112L)
Prêt au lancement !

Des chiffres et des lettres (mais surtout des chiffres)

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Dans un scénario optimal, l'Exceria Pro délivre des débits saturant quasiment le lien PCIe 4.0 x4 et des IOPS supérieures à la fiche technique.

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Avec une seule instruction à gérer en mono thread, les performances sont dans la moyenne et d'un bon niveau

Avec l'utilisation de set de données incompressibles, on se retrouve avec une unité légèrement en retrait — en écriture — face à ses concurrents E18, notamment ceux dotés de NAND plus véloce comme la fameuse B47R de chez Micron. Rien de bien méchant, environ 10 %. Constat similaire sur les performances en aléatoire 4K QD1, domaine où les unités Samsung brillent et le font d'environ 20 % de mieux.

C'est à peu près tout ce que l'on peut dire de ce bench qui se contente d'afficher les performances dans le meilleur des mondes possibles − c'est-à-dire des transferts séquentiels de gros blocs de données avec des queue depth faibles et peu d'interférences dans les I/O, ou des transferts aléatoires de touts petits blocs de données, mais avec un queue depth énorme aux fesses − et ne reflète que peu l'utilisation courante du disque.

exceria pro ecriture complete lineaire

Un petit coup de remplissage de disque en écriture linéaire via Iometer pour voir comment le disque se tient au cours de cette opération qui nous indique, entre autres, la quantité de NAND adressée en pSLC : un peu moins de 200 Go. La majorité restante du disque se verra ensuite remplie nettement moins vite aux alentours des 1,25 Go/s ce qui le situe la aussi en dessous de la moyenne des performers normés en PCIe 4.0, hors DRAM-less... On notera en revanche une remarquable stabilité des débits. De quoi tenir bon nombre de workloads d'autant que le contrôleur saura retrouver ses esprits assez vite et rétablir ses débits optimaux.

Dynamic pSLC, ou cache pseudo SLC
Depuis l'arrivée des puces NAND en mode burger de xxx couches, une partie de la capacité totale de la NAND embarquée sur l'unité fonctionne en mode SLC, où un seul bit de donnée par cellule est utilisé : d'où le nom, ce n'est pas de la vraie SLC, mais fonctionne comme. Le but de la manœuvre, ayant une cellule aux accès bien plus rapides en lecture comme en écriture, et d'accélérer le traitement des données et donc d'en accélérer les débits. C'est lorsque cet espace n'est plus suffisant pour traiter la demande d'écriture, qu'on écrit alors directement dans l'espace TLC, avec une perte de performance à la clé. Le contrôleur utilisera ses périodes d'inactivité où, plutôt que se taper une bière, il ira déplacer les données écrites de l'espace pseudo-SLC vers l'espace TLC.
Le préfixe Dynamic indique que cette quantité de pseudo SLC sera plus ou moins importante en fonction du taux de remplissage du SSD. Le contrôleur se charge ensuite, dans un souci d'usure, de réassigner une cellule ayant fait un certain nombre de cycles de lecture/écriture en mode TLC. Sur le long terme, cela entraîne une baisse notable de performances des cellules concernées.

Le protocole pour les SSD

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L'arrivée des SSD pour le grand public vers 2009 est la dernière grosse révolution en date des PC, accélérant les goulots d'étranglement et amenant les I/O disques à des niveaux d'échanges très rapides. En résultent des OS lourds comme un Windows – au hasard – très réactif et des réductions sur les temps de chargement d’applications sur des facteurs stupéfiants par rapport à ces bons vieux disques mécaniques.

Beaucoup de médias et autres influenceurs présentent en guise de test une série de screenshots issus d'applicatifs synthétiques dévoués à la tâche, la plupart du temps pas ou peu paramétrés, présentant de fait des chiffres, certes en accord avec les promesses des fabricants, mais peu ou pas représentatifs d'un usage utilisateur réel. On trouve également des comparatifs de temps de chargement d'applicatifs divers voire de jeux vidéo, parfois réalisés sur des plateformes différentes... Ahem. Soyons clairs, un SSD reste un SSD et les différences de performances de chargements lambdas (comme un jeu vidéo) ne seront pas flagrantes voire imperceptibles entre un bon vieux performer SATA et un NVMe de dernière génération.

D'un autre côté, couvrir tous les usages de tout à chacun serait un exercice rébarbatif et lourd dans sa mise en œuvre comme pour la présentation des résultats finaux que de toute manière personne ne lira. Nous avons fait le choix au Comptoir du vous proposer une approche mixée simple & rapide à consulter couvrant deux usages soutenus de l'unité sur banc. Dans un premier temps vous retrouverez un aperçu très rapide via un test synthétique qui pourra toujours vous donner une idée des perfs dans des conditions idéales de fonctionnement. Dans un second temps donc, deux routines de tests aux I/O parfaitement reproductibles simulant une charge importante tant en lecture qu'écriture dans un environnement où le disque est déjà en activité, et pas benché out-of-the-box :

  • Le disque durant tous les benchs sera rempli à ~50% de sa capacité utile ;
  • En prémices de chacun des deux tests, le reste du disque sera complètement rempli à plusieurs reprises notamment pour court-circuiter les process d'overprovisionning et d'amplification d'écriture ;
  • S'en suivent immédiatement les étapes de benchs à proprement parler qui se déroulent en 2 phases : durant la première, l'unité est surchargée d'opérations d'écritures, puis la routine de bench est lancée. On répète cette phase à 14 reprises que l'on mesure : le but est encore d'empêcher le disque d'exécuter ses routines d'optimisations et de voir comment il se comporte dans un scénario où il sera lourdement sollicité ; durant la seconde phase, le disque va être laissé au repos quelques minutes, cette fois pour qu'il se réorganise, avant qu'à nouveau la routine de bench soit exécutée et mesurée. Cette phase sera répétée 5 fois, ce qui doit laisser largement le temps au disque de restaurer ses performances optimales.
  • La première routine de test va effectuer un peu plus de 20 Go de copies de données réparties sur un nombre restreint de fichiers, donc des gros blocs de datas : priorité aux accès séquentiels en écriture ;
  • La seconde routine va quant à elle exécuter un projet Photoshop et utiliser massivement des I/O des sous-systèmes mémoire + stockage : priorité aux accès aléatoires en lecture & écriture ;

Au terme de ces procédures qui durent plusieurs heures en fonction de la taille du disque (d'autres mesures sont réalisées, mais nous ne les exploitons pas encore), plusieurs dizaines de To auront été écrits sur le disque avec des pauses contrôlées en phase 2, en résultera une activité que l'on peut considérer comme sollicitant et qui montrera les limites, comme les qualités, du disque testé.

intel optane 905p nu prot z690 extreme prot seasonic prime snow silent

Une partie de matériel du banc de test (qui envoie du bois)

hard du hard
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