Test • Lexar NM790 (MaxioTech MAP1602A + TLC 232L) |
————— 13 Octobre 2023
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Test • Lexar NM790 (MaxioTech MAP1602A + TLC 232L)
• Performances dedans la vraie vie d'utilisateur qui utilise
Quid des températures ?
Pour ce qui est l'évacuation du jus de joules, les tests ont été réalisés avec le radiateur de la carte mère, installé sur un slot situé entre le GPU et le CPU qui est loin d'être le plus favorable. Le sticker collé sur le SSD fait office de radiateur avec une mince feuille d'aluminium ; c'est toujours mieux que rien.Dans cet exercice, le NM790 se comporte très bien. Avec une consommation en pointe (relevée en écriture) sous les 5 W, le MAP1602A est un très bon élève côté efficience énergétique, quand le dégagement de chaleur est lui contenu et provient essentiellement du contrôleur. Le screen ci-dessus est le maximum que nous ayons atteint lors de la lourde session de charge que nous lui avons infligé, avec une ventilation très faible, le throttling de ce contrôleur étant aux alentours de 90 °C sur ce contrôleur.
De quoi en faire un bon candidat dans les espaces confinés (coucou laptops & PS5), d'autant que même dans sa version 4 To, il reste en single side.
![Le NM790 qui pose [cliquer pour agrandir]](/images/stories/articles/stockage/ssd/lexar/nm790/nm790_face_t.jpg "Ne pas appuyer ici")
Et nous y voilà sur la première fournée de tendances sous coke — filtrez simplement en cliquant sur la légende pour y voir plus clair, surtout avec les latences qui font des blagounettes — où le NM790 affiche des débits de haut vol constants, mais où il se verra pénalisé une fois son pseudo cache, d'environ 220 Go, rempli. Dans ca cas, l'architecture mono cœur du contrôleur pourra avoir quelques sueurs froides à traiter un train de commande et les latences s'envoleront comme on peut le constater sur le graphique plus haut. On constate aussi qu'il ne met pas 10 ans à s'en remettre, mais ce disque n'est pas fait pour des charges lourdes, même s'il s'en sort très honnêtement. Sur des charges plus légères, il n'aura aucun problème à envoyer plus de 3,2 Go/s.
La seconde fournée de tests IRL confirme que ce SSD assure, surtout basé sur un contrôleur 4 canaux DRAM-less, et se permet de se confronter sans mal a des unités PCIe 4.0 aux contrôleurs bien plus pêchus, Phison E18 ou Samsung Elpis en tête. En substance, le NM790 se révèlera pertinent pour tous les usages courants, ni plus, ni moins. Et il enterre les solutions à base de QLC sur le rapport prix/performance, et ce sans les problèmes que l'on pourrait trouver sur un SSD à base de contrôleur InnoGrit IG5236 que l'on trouve par exemple sur le Lexar NM800, le Kioxia XGB, ou encore le Silicon Power XS70.
Pour référence nous avons ajouté dans nos mesures quelques unités ayant marqué leur temps, ou ayant été des best seller. On vous laisse apprécier les progrès des derniers NVMe qui, cependant, sont loin d'envoyer les SSD SATA à la poubelle (phase 2 sur les graphiques de préférence pour comparer).
• Verdict
Question compromis, le NM790 en a dans la culotte. Tout DRAM-less qu'il est, ce SSD offre des prestations de haut vol dignes de son interface PCIe 4.0, tant que vous ne lui en demandez pas trop. C'est-à-dire qu'il fera le job dans la plupart des utilisations de bureautique, traitements d'images, voire de vidéos, gaming, streaming, ou workstation. On ne pourra le déconseiller que pour des usages orientés serveur ou d'autres amenant à des écritures plus intenses que la moyenne.
D'autant qu'il réalise tout ça avec une très belle efficience énergétique qui le rend facile à intégrer sans nécessiter 2 Kg d'aluminium pour le refroidir. Son seul vrai défaut, c'est d'avoir à surmonter l'appréhension d'un contrôleur issu d'une enseigne à la lignée peu glorieuse dans le passé, et à une NAND chinoise, qui n'a pas montré un degré d'usure plus important que d'autres SSD utilisant une technologie similaire durant les quelques To d'écritures intensifs qui suffisent généralement à faire baisser la durée de vie reportée par le SMART. Et pour être francs avec vous, c'est même la première fois qu'on dit du bien d'un DRAM-less !
D'autant qu'il réalise tout ça avec une très belle efficience énergétique qui le rend facile à intégrer sans nécessiter 2 Kg d'aluminium pour le refroidir. Son seul vrai défaut, c'est d'avoir à surmonter l'appréhension d'un contrôleur issu d'une enseigne à la lignée peu glorieuse dans le passé, et à une NAND chinoise, qui n'a pas montré un degré d'usure plus important que d'autres SSD utilisant une technologie similaire durant les quelques To d'écritures intensifs qui suffisent généralement à faire baisser la durée de vie reportée par le SMART. Et pour être francs avec vous, c'est même la première fois qu'on dit du bien d'un DRAM-less !
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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 | Un poil avant ?Mais que va-t-il rester à l'Ethernet, ou la grande rumba du Wi-Fi 7 | Un peu plus tard ...Des chambres à vapeur qui s'oxydent sur des RTX Founders Edition | |
