Test • Corsair Hydro series H100 |
————— 05 Décembre 2011
Test • Corsair Hydro series H100 |
————— 05 Décembre 2011
• Nuisances sonores
Comme vous l'avez vu, la ventilation d'origine est souvent performante, mais accompagnée de fortes nuisances sonores. L'intérêt du changement de la ventilation ne réside pas que dans la possible amélioration de performance. Cela permet aussi de gagner quelques décibels et de soulager nos oreilles! Les mesures sont effectuées comme pour les ventirads, à 5cm de l'ensemble radiateur/ventilateur.
Du côté des nuisances sonores, c'est un peu la surprise. Le Corsair H100 reste à un niveau sonore très élevé, gênant, mais gagne quelques décibels sur le H80 par exemple. Cela ne suffit pourtant pas à le rendre agréable à l'usage, surtout à pleine vitesse. En mode intermédiaire, les nuisances relevées sont plus ou moins au niveau de celles générées par les deux Noiseblockers, pour des performances thermiques équivalentes. Comme vous l'aurez compris, il faudra toujours passer par la case "changement de ventilateurs" si vous êtes réellement importuné par le H100 d'origine.
La thermographie infrarouge a fait son apparition sur le Comptoir. Elle nous permet de mettre en évidence la chaleur émise par les composants, d'apprécier la répartition de celle-ci et ainsi de mieux comprendre les résultats obtenus lors de nos tests. Nous nous concentrons autour du socket avec une mesure générale puis en détail sur le chipset et l'étage d'alimentation. Un premier relevé est effectué au repos, un second en charge. Nous utilisons le H20 620 pour cette épreuve, moins épais et offrant accès aux points qui nous intéressent, et nous comparons les clichés obtenus avec ceux réalisés sur la configuration équipée d'un Megahalems surmonté d'un ventilateur de 140mm. Mais trêve de blabla, voici les résultats :
Watercooling : repos / charge
Aircooling : repos / charge
La première série de clichés est une prise de vue générale de la configuration. On remarque au premier coup d'oeil que tous les éléments en périphérie du socket souffrent de l'absence d'air généralement brassé par les ventirads classiques lorsque le watercooling est installé (images du haut). Nous observons des couleurs plutôt vives au repos alors que l'ensemble reste sombre une fois le ventirad installé (photos du bas). Ceci traduit une relative fraicheur de la configuration lorsque celle-ci n'est pas sollicitée.
En charge (clichés de droite), nous voyons bien l'impact de la montée en température avec un PCB qui se teinte de blanc (température de plus de 50°C). Cette chauffe reste maitrisée avec le système de refroidissement par air.
Watercooling : repos - charge
Aircooling : repos / charge
Observons maintenant l'impact sur le chipset. La prise de vues réalisée sur le radiateur qui le surmonte nous permet de voir qu'au repos il bénéficiera du flux d'air généré par un ventirad et n'excède pas les 35°C. Une fois le watercooling installé nous grimpons à 38°C. Lorsque la configuration est sollicitée, le manque de flux d'air est encore mis en évidence. Le radiateur se teinte de couleur jaune, allant jusqu'à l'orange, pour atteindre les 43°C.
Watercooling : repos - charge
Aircooling : repos / charge
Faisons le point sur le PCB et l'étage d'alimentation généralement en prise avec l'air expulsé par le ventirad. Ces parties sont également soumises à des températures importantes comme en témoignent les prises de vues avec watercooling. Nous notons 38°C sur le radiateur de mosfets et plus de 46°C sur le PCB alors que la configuration tourne au repos depuis moins de 20 minutes. Le relevé thermique effectué avec le Megahalems laisse apparaitre une masse tirant sur le bleu foncé (plutôt vert clair avec le H2O 620) et un PCB restant jaune orangé. Les gains enregistrés son de l'ordre de 4°C sur cette zone avec le ventirad.
En charge notre carte mère se teinte de couleurs vives avec le watercooling, pendant que la plage de température en air reste plus étendue. Bien que le PCB dépasse les 50°C dans les deux cas, nous notons un gain de 3°, sur les éléments qui nous intéressent, grâce au flux d'air expulsé par le ventirad.
Comme vous avez pu le constater, utiliser un kit de watercooling tout-en-un n'est pas sans contrainte. Si ce type de produit ne nécessite aucun entretien à proprement parler, il génère certaines nuisances qu'il est nécessaire de savoir contrôler. Les nuisances sonores dans un premier temps. Réguler la vitesse des ventilateurs qui accompagnent souvent ces kits suffit à réduire de façon significative la gêne occasionnée si vous l'utilisez à pleine vitesse. Pour les plus exigeants, un changement de ventilateur peut être la solution, mais il faudra prendre soin de bien choisir le ou les modèles de substitution. En revanche, cette option nécessite un cout supplémentaire si vous ne disposez pas de ventilateurs adaptés en stock.
Se pose ensuite le problème de la chaleur qui envahit le boitier. Un simple ventilateur en direct permettra de générer assez de flux pour évacuer le surplus de calories. Il faudra cependant disposer d'un boitier permettant l'installation d'un ventilateur en face du socket ou sur le dessus et nécessitera une révision complète du flux d'air dans le châssis.
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Un poil avant ?Le 14nm débute sa carrière chez Intel | Un peu plus tard ...Bon plan: -30€ sur un ensemble alimentation + ventirad Be Quiet! |
1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • Installation |
4 • Protocole de test |
5 • Performances brutes |
6 • Tests en conditions réelles |
7 • |
8 • Conclusion |