Test • GIGABYTE Z590I Vision D

 • Protocole de test des mobales

Après cet aspect descriptif, il est temps de passer aux choses sérieuses : que vaut cette petite mobale en situation réelle ? De nos jours, analyser les performances en utilisation standard ou tester les débits sur les transferts de données n'aura pas d'autre effet que de fournir des graphes bourrés de chiffres trop souvent creux. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte vraiment dans la vie de tous les jours : la stabilité et la température.

Le but de ce protocole de test est ainsi de mesurer jusqu'où peut aller la carte mère en matière de stabilité, sans se transformer en grille-pain de silicium. Nous avons donc axé notre protocole sur des stress tests, délaissant ainsi les performances pures qui sont déjà amplement détaillées dans les dossiers CPU. Selon le placement en gamme des cartes mères, nous retrouverons différents couples de TDP : 

• Haut de gamme : 125 / 225 W à 1,35 V (Core i7/i9 avec OC)
• Milieu de gamme : 95 / 150 W à 1,25 / 1,30 V (Core i5/i7)
• Entrée de gamme : 65 / 125 W à 1,15 / 1,25 V (Core i3/i5, basse consommation)

Enfin, pour nos mesures physiques, le comptoir vous présente son oscilloscope numérique Robert - un Picoscope de la série 3000 couplé à une sonde du même fabricant et une pince ampèremétrique pour vous fournir des valeurs toujours plus justes et toujours plus précises. Robert permettra surtout de faire des analyses de comportement et de voir l'évolution des tensions/courants selon les situations ou le temps. Pour les tests de la partie audio, nous retrouvons notre chère Xonar Essence STX qui permettra de mesurer les paramètres physiques (distorsions, diaphonie...) des signaux sonores. Pour ce qui est de l'overclocking, l'opération sera faite à la main afin de conserver à coup sûr les TDP recherchés et ainsi garder une base de comparaison commune.

• BIOS UEFI et suite logicielle

Le premier qui tape à l'œil et qui fera hurler les allergiques aux thèmes clairs : le BIOS mélange fond blanc et couleur dorée pour les effets de style, ce qui est joli en soi, mais terriblement agressif pour les yeux au premier démarrage, surtout lorsque l'on ne s'y attend pas. Nous retrouvons aussi de grands classiques du fabricant, comme le fameux concept de version simplifiée - nommée Easy Mode - déjà présent depuis quelques années. Cependant, la carte dispose aussi d'une amélioration dans le mode avancé depuis la génération Z490 : le menu favori pour voir directement les options qui nous intéressent. Une idée attrayante, d'autant plus que le menu d'overclocking est revu et ressemble un peu plus au standard retrouvé chez l'ensemble des fabricants, ce qui évitera de perdre les utilisateurs.

L'interface du BIOS prend un style proche de la carte sur le côté graphique, et conviendra autant aux experts qu'aux débutants.

Différentes options de boost sont proposées par le fabricant, toutes basées sur une optimisation des paramètres proposés sur la carte mère. Il sera donc possible de s'en servir de base, puis de modifier à sa guise les valeurs et options afin de peaufiner le résultat. En dehors de ça, les possibilités pour l'overclocking sont nombreuses, mais pas toujours accessibles aux débutants, mais le BIOS est beaucoup plus lisible que ce que nous avons pu rencontrer par le passé.

Pour les applications, pas vraiment de gros changements chez GIGABYTE, qui exploite toujours son launcher pas très optimisé et qui a une fâcheuse tendance à vouloir installer tout sauf les derniers drivers sur votre machine. Les applications ne sont pas mauvaises, avec quelques rajouts sur l'Easy Tune comme la puissance maximale, mais sinon, rien de neuf à voir par ici. Nous aimerions justement que cela change, car les applications sont toutes différentes, ce qui est parfois lourd visuellement... comme pour la mémoire.

Les applications de chez GIGABYTE ne sont pas mauvaises, mais sont trop nombreuses et lourdes à utiliser.