Test • MSI MEG X570 Unify

• Burn baby burn !

Sur le 3900X, les réglages automatiques prévus par MSI sont bien présents, mais nous allons tabler sur une consommation standard du processeur pour l'OC - ce qui est réglable via le Ryzen Master - afin de garder les mêmes conditions de chauffe des VRMs. Le graphique suivant montre les écarts de températures selon différentes consommations :

Comme sa grande sœur tape-à-l’œil, la carte ne bronche pas, qu'importe la situation. L'ensemble chauffe un peu il est vrai, mais nous ne dépassons jamais les 60°C et surtout, l'amélioration du refroidissement passif du chipset permet de ne pas entendre le ventilateur, même avec la carte graphique soufflant dessus. L'utilisation de la pâte thermique doit forcément jouer, nous sommes un brin déçus que le fabricant - et les autres - n'ait pas toujours appliqué cette méthode sur les premières cartes X570. L'ensemble des composants passifs reste frais tout comme le PCB, ce qui permet d'avoir une carte mère stable et durable même sous OC. La faible progression des températures garantit une carte solide et adaptée aux besoins possibles pour de gros processeurs comme le 3950X

De gauche à droite : images infrarouges de la carte mère au repos / en charge 95 W / en charge 150 W 

• Comment que ça sonne ?

Basée autour d'un chipset ACL1220 et du fameux DAC ESS Sabre en 24 bits, le travail effectué sur la gestion du signal est cependant efficace et permet un meilleur résultat que celui attendu. Cependant pas de condensateurs film pour cette X570 MEG Unify, mais un amplificateur casque dédié qui améliore le rendu final. Mais voyons les résultats RMAA :

Les résultats paraissent meilleurs que ceux de la X570 Ace alors que le circuit est le même. Une différence qui peut s'expliquer par la présence réduite de circuits supplémentaires au-dessus du circuit audio pour illuminer la carte. Les mesures sont plutôt bonnes, et la carte peut prétendre à avoir un bon circuit audio. Sur les graphiques nous voyons que l'IMD est contenu et que le THD est avec un dégradé progressif, mais avec une harmonique de troisième ordre forte, ce qui peut durcir quelque peu le son. L'amplificateur casque fourni qui doit fonctionner probablement en classe D plutôt que l'habituelle classe AB, ce qui diminue les harmoniques agressives sur les plus hautes fréquences cependant.

THD (Taux de Distorsion Harmonique) - IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation)

Sur une écoute finalement c'est loin d'être mauvais, même très loin. Certes, vous n'aurez pas le rendu d'une carte son de qualité, mais c'est plus que suffisant pour l'ensemble des utilisateurs en fournissant un son fidèle à la source, restant doux et neutre. La dynamique parait meilleure, le son parait donc plus impactant : du classique au heavy métal en passant par le funk, la musique reste toujours fidèle à elle-même. Par contre la légère distorsion sur les hautes fréquences peut se faire sentir pour les plus sensibles et donner une sensation désagréable, mais ce sera toujours pour les plus pointilleux.

• Verdict

Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.

• Côté street price, ça dit quoi ?