Test • Ryzen 3000 & X570, round 2

• Overclocking

Poursuivons ce tour d'horizon des deux CPU Zen 2 testés ce jour, par une petite séance de surcadençage. Pour cela, nous utilisons le toujours excellent Ryzen Master qui passe à présent en version 2, qui permet une gestion plus poussée de la mémoire (timings). À noter le profil Precision Boost Overdrive est toujours disponible, permettant de s'affranchir de la limite de consommation pour autoriser le maintien des fréquences PB. On peut également coupler ce dernier avec un overclocking automatique ajoutant jusqu'à 200 MHz.

Ryzen Master, toujours aussi agréable à utiliser !

Et manuellement, qu'est-il possible de faire ? Après avoir posé la question à AMD qui ne veut toujours pas communiquer sur une tension maximale à ne pas dépasser, nous avons à nouveau décidé de limiter la tension maximale appliquée à 1,4 V (il faut saisir une valeur supérieure sous Ryzen Master pour la mesurer à ce niveau) tous cœurs actifs, sachant qu'une valeur plus élevée est appliquée lors du boost sur un ou deux cœurs. Commençons par le 3800X. Ce dernier s'avère finalement un peu plus docile que nos précédents CPU Zen 2 testés, puisqu'il a été possible de stabiliser 4.45 GHz. Alors bien-sûr, nous sommes encore loin de 5 GHz et plus d'Intel, mais la dernière architecture d'AMD a démontré son efficacité sans cela.

Ryzen 7 3800X overclocké

Les performances progressent de 5,4 % sous Cinebench R20, la consommation prenant quant à elle 18 W supplémentaires sur le 12 V, soit +13% pour une température en hausse de 2°C. Quid du Ryzen 5 3600X cette fois ? Eh bien c'est tout sauf brillant, puisqu'il ne nous a pas été possible de stabiliser mieux que 4,25 GHz avec 1,4 V.  Le gain sous Cinebench se limite à 3,5% pour une consommation en hausse de 16 W soit +17%. L'overclocking de notre 3600X est donc sans intérêt, mais peut-être sommes-nous tombés sur une puce particulièrement poussive à ce niveau. Pour être exhaustif sur le sujet, la température croît de 4°C après surcadençage pour notre hexacœur. 

Et le Ryzen 5 3600X overclocké

• Températures

Finissons par un petit coup d’œil aux différentes températures maximales relevées pour nos protagonistes durant le test d'encodage H.264. Les refroidisseurs utilisés sont décrits en page protocole (et en légende du graphique), quant à la pâte thermique, il s'agit d'Arctic MX-2. Le 3600X s'avère relativement contenu à ce niveau, probablement du fait de sa consommation plutôt faible. Ce n'est pas le cas du 3800X qui atteint une température supérieure au 3900X, ce dernier consommant davantage mais au travers de 3 chiplets, contre deux seulement au Ryzen 7 3800X. 

Il est temps de passer au verdict page suivante.