Test • Jouer avec un Phenom II X4 en 2014 ?

• Le 4è champ de bataille

Il en a fait couler de l'encre ce Battlefield 4 ! Entre son lancement truffé de bugs, ses mises à jour nombreuses et volumineuses, ses DLC, son Mantle arrivé à la bourre, et ses gros bugs pour arriver à jouer avec un Battlelog capricieux, on en oublierait presque qu'il s'agit d'un des plus beaux jeux actuels, mue par un Frostbite 3 efficace. Les maps et portions solo avec tempêtes tropicales, c'est juste parfait avec cette mer démontée. Nous l'avons testé en DX11, sans scaling, et avec le preset Ultra.

Jouer à Battlefield 4 avec un Phenom II X4 et une carte Hawaii ou GK110, ça poutre pareil qu'avec un 4670K à une petite poignée de pourcents près. Même les FPS mini suivent la même tendance que les moyennes, c'est un jeu qui massivement charge les GPU, et ce n'est que justice face à ces monstres de 6 et 7 milliards de transistors.

• Des fantômes et des devoirs

Que dire de la série qui vaut de l'or d'Activision ? La saga Call of Duty se caractérise par une campagne solo parfaitement mise en scène et un multi très nerveux. Ce dernier opus intitulé Ghosts est développé par le studio phare de la licence Infinity Ward, toutefois, il s'agit du premier COD depuis les nombreuses défections au sein du développeur. La campagne solo s'avère légèrement décevante du fait notamment d'une durée de vie relativement courte et d'un manque d'originalité criant. Le moteur 3D utilisé est l'IW Engine 6, basé à l'origine sur l'ID Tech 3 mais il a bien évolué depuis. On a utilisé les détails maxi, mis le MSAA 4x pour diminuer les effets d'escalier, et désactivé le rendu de pwals spécifique aux cartes du caméléon.

Avec la Titan, comme avec la Radeon, les résultats avec le Phenom II de base ou OC restent un chouia derrière ceux obtenus avec le 4670K, mais cela se joue de peu et on ne peut pas vraiment dire que ce vieux CPU bride les performances quand ça se joue à 7% dans le cas le moins favorable. On peut aussi noter que l'OC du Phenom II apporte un peu plus sur les FPS mini, ce qui génère une impression de fluidité supérieure due à une moins grande fluctuation des valeurs non boursières. Ici Jean Pierre Gaillard à la bourse de Paris !