Test • NVIDIA GeFORCE RTX 3050

• Nuisances sonores

Nous laissons le boîtier ouvert et positionnons le sonomètre à 15 cm de la carte graphique, à la même hauteur. Afin de limiter au maximum les nuisances externes aux cartes, nous coupons temporairement pendant la mesure, les ventilateurs du boîtier, du CPU et de l'alimentation (via l'intégration d'un interrupteur sur cette dernière). Nous utilisons un sonomètre Casella Tech CEL-620A1, certifié et calibré pour une plage de mesures comprises entre 20 et 140 dBA.

 
La Gigabyte Eagle coupant sa ventilation au repos, elle s'avère totalement inaudible. C'est un bon point partagé par la plupart des cartes modernes. En jeu cette fois, la carte est plutôt décevante. Alors certes, on est dans le domaine du supportable, loin de certaines turbines du passé, mais pour une carte avec une puissance à dissiper somme toute raisonnable, c'est loin d'être brillant. La faute probablement à un refroidisseur un peu juste pour 130 W, nécessitant une ventilation soutenue pour compenser.

• Températures

Nous utilisons les sondes internes monitorées via GPU-Z en tâche de fond, durant 20 min de charge GPU sévère, pour mesurer la température des processeurs graphiques. Nous laissons ensuite les cartes au repos durant 20 min, avant de relever à nouveau la température des GPU. Les cartes sont installées dans notre boîtier Cooler Master Cosmos II, spacieux et disposant d'une ventilation efficace. Nous reportons systématiquement la température du GPU le plus chaud, s'il y en a plusieurs.

Au repos, avantage aux cartes ne coupant pas leur ventilation, c'est toutefois au prix de nuisances sonores. Malgré l'absence de flux d'air, la carte de Gigabyte sait conserver son GPU à une température tout à fait raisonnable. En jeu cette fois, la température grimpe d'une trentaine de degrés, rien d'alarmant, mais là aussi loin des bons élèves, corroborant un refroidisseur probablement un peu juste dans l'absolu pour refroidir discrètement un tel TGP.

• Imagerie thermique

Pour préciser notre avis quant à l'efficacité thermique du refroidisseur de la Gigabyte RTX 3050 Eagle, rien de mieux qu'une petite séance d'imagerie infrarouge à l'aide de notre caméra thermique Fluke Ti110.

Au repos, la carte sait rester fraiche y compris au niveau de l'étage d'alimentation ou de la mémoire malgré l'absence de ventilation. En charge, le dos du GPU est mesuré à 65°C, ce qui correspond au point chaud du PCB. Les composants de puissances ainsi que la GDDR6 ne dépasse pas 63°C ce qui est pour le coup un très bon résultat. Cela s'explique par la ventilation importante, permettant de mieux dissiper la chaleur au niveau de ces composants, alors que les cartes ayant un refroidisseur très efficace au niveau du GPU ont tendance à moins ventiler, impactant ainsi le refroidissement des autres composants. 

Images thermiques de la RTX 3050 Eagle (au repos et en charge avec/sans backplate)

Finissons nos mesures par la consommation des cartes testées.