Test • NVIDIA GeFORCE RTX 2060 & 2070 SUPER |
————— 02 Juillet 2019
Test • NVIDIA GeFORCE RTX 2060 & 2070 SUPER |
————— 02 Juillet 2019
Nous laissons le boîtier ouvert et positionnons le sonomètre à 20 cm de la carte graphique, à la même hauteur. Afin de limiter au maximum les nuisances externes aux cartes, nous coupons temporairement pendant la mesure, les ventilateurs du boîtier, du CPU et de l'alimentation (via l'intégration d'un interrupteur sur cette dernière). Nous utilisons un sonomètre Casella Tech CEL-620A1, certifié et calibré pour une plage de mesures comprises entre 20 et 140 dBA.
Au repos, pas de changement du côté des profils de ventilation des Founders, avec le choix de maintenir à 41% le régime, soit 1500 rpm pour les 2 ventilateurs. C'est tout bonnement incompréhensible pour nous, il n'y a rien qui semble justifier un tel besoin... Pire, alors que la 2060 FE profitait d'une généreuse baisse de 300 rpm (oui c'est ironique pour ceux qui se posent la question) au repos, ce n'est plus le cas de la SUPER. Elles ne sont pas bruyantes à ce régime, mais clairement audibles... En charge, le résultat est au contraire tout à fait honorable pour les Founders, rendant d'autant plus incompréhensible le fonctionnement adopté au repos.
Nous utilisons les sondes internes monitorées via GPU-Z en tâche de fond, durant 20 min de charge GPU sévère, pour mesurer la température des processeurs graphiques. Nous laissons ensuite les cartes au repos durant 20 min, avant de relever à nouveau la température des GPU. Les cartes sont installées dans notre boîtier Cooler Master Cosmos II, spacieux et disposant d'une ventilation efficace. Nous reportons systématiquement la température du GPU le plus chaud, s'il y en a plusieurs. Au repos, les cartes coupant leur ventilation atteignent logiquement des valeurs plus élevées, c'est le cas de la Sapphire RX 590. En charge, la température GPU des 2 nouvelles venues reste dans les eaux des précédentes RTX 2xxx. Quid des autres composants par contre ?
Pour préciser notre avis quant à l'efficacité thermique du refroidisseur de la RTX 2060 SUPER FE, rien de mieux qu'une petite séance d'imagerie infrarouge à l'aide de notre caméra thermique Fluke Ti110.
Au repos, aucune température alarmante à signaler. En charge, la plaque arrière atteint des températures d'une cinquantaine de degrés, on peut toutefois noter des valeurs bien plus élevées au niveau du PCB, à proximité du connecteur PCie. Le retrait de la backplate permet de mesurer le point chaud au dos de l'étage d'alimentation GPU, à plus de 88°C. Une valeur pour le moins élevée, en particulier pour une carte proposant ce niveau de consommation. Les autres points chauds mesurés se situent essentiellement au dos des puces mémoire.
Images thermiques de la GeForce RTX 2060 SUPER (au repos et en charge avec et sans backplate)
Passons à la seconde SUPER, la 2070. Là-aussi, rien à signaler au repos, puisque aucune température alarmante n'est mesurée. En charge, la plaque arrière atteint des températures jusqu'à 70°C, preuve que ça chauffe dur là-dessous. La plaque arrière participe d'ailleurs activement au refroidissement, par l'entremise de plusieurs pads thermiques. Le retrait de cette dernière permet de mesurer le point chaud au dos de l'étage d'alimentation GPU, à un peu plus de 83°C. Une valeur en baisse par rapport à sa petite sœur, malgré une limite de consommation plus élevée, du fait d'un étage d'alimentation plus richement doté. Les autres points chauds mesurés se situent essentiellement au dos des puces mémoire.
Images thermiques de la GeForce RTX 2070 SUPER (au repos et en charge avec et sans backplate)
Finissons nos mesures par la consommation des cartes testées.
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