Test • Inno3D iChill Black RTX 2080 Ti |
————— 18 Avril 2019
Test • Inno3D iChill Black RTX 2080 Ti |
————— 18 Avril 2019
Commençons par regarder en détail notre "petite" carte. Vu le dépotage du refroidissement, nous nous retrouvons avec un format 2 ports PCIe pour l'épaisseur et une largeur plutôt décente pour un modèle haut de gamme. Par contre le waterblock est massif, un 30 mm qui risque d'être difficile à caser dans votre boitier si celui-ci est trop petit ou pas adapté à des radiateurs épais. Passé la surface, en profondeur la carte est intéressante avec une prestation standard sur les composants rappelant la GIGABYTE Gaming OC pour le PCB. Ce sera donc un design simple, mais efficace sur cette carte, celui-ci ayant déjà fait ses preuves.
Un PCB qui nous rappelle de bons souvenirs, un modèle en apparence simple, mais efficace
L'utilisation du double face ici à un double rôle : en plus de mieux utiliser l'espace pour éviter de rallonger la carte, les composants sont dispatchés pour isoler la chaleur dissipée afin de garantir la stabilité des circuits de contrôle. Il permet aussi de rajouter quelques condensateurs de taille plus modeste afin de mieux lisser les variations très rapides de courants. Comme pour de nombreuses cartes Turing haut de gamme, le contrôleur est un uP9512P gérant jusqu'à 8 phases avec un module pour le Vcore et un module pour la gestion de l'alimentation de la GDDR6. Tout le reste est classique et ne paraît pas extraordinaire, cependant nous pouvant compter sur la conception sans faille du PCB et une bonne séparation des différents modules.
Des puces classiques certes, mais reconnues pour leur efficacité et leurs performances.
Pour les VRMs ce sera un design connu de 13 modules répartis sur 8 phases, permettant d'équilibrer la charge de courant selon la consommation de la carte et permettant de garder un rendement optimal ce même à basse consommation. Pas de gros condensateurs ou de grosses selfs, mais des modèles solides qui sont faciles à refroidir et qui disposent d'un ESR mieux contenu. Des valeurs plus élevées auraient toutefois été les bienvenues pour assurer un meilleur lissage surtout en cas de gros pics de consommation. Pour les modules MOSFET nous retrouvons du classique FDMF3170 qui permet une bonne régulation et l'utilisation de capteurs avancés pour gérer la température de manière plus précise.
Petit zoom sur les alimentations auxiliaires, souvent laissées pour compte les pauvres petites. Ici, Vcore, tension 1.8 V et alimentation de l'USB-C
Continuons avec une petite analyse GPU-Z de notre carte à base de TU102. Fait étonnant, GPU-Z ne détecte pas de variation de base des paramètres en fréquence dans le BIOS de la carte, alors qu'elle est vendue comme OC. Mais ne vous y attachez pas trop, car la valeur donnée ne tient pas compte du fonctionnement du GPU Boost 4 de NVIDIA.
A première vue la carte grimpe vite au compteur pour une 2080 Ti en taquinant les 2 GHz tout enrestant à 60°C au niveau du GPU. Une belle performance, mais qui s'obtient avec des moulins à 70%, nous verrons quelle incidence cela a sur notre configuration plus tard.
Données GPU-Z de la Inno3D RTX 2080 Ti iChill Black : à gauche au repos, à droite en charge
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Un poil avant ?Bon plan • Ryzen 5 2400G sous les 135 €, voire moins ! | Un peu plus tard ...NVIDIA a validé des écrans FreeSync de plus pour la compatibilité G-Sync |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe a dB & verdict |