Toshiba lance des SSD NVMe de la série RC100

Toshiba, dont la branche storage fait l'objet d'un soap opéra version le Feux de l'Amour, lance ses SSD M.2 NVMe 3.0 x2 de la série RC100. Elle a pour but d'équiper les PC desktop, les notebooks et les miniPC type NUC, bref tout le monde quoi. Mais qu'est ce qu'elle a qui fait qu'on devrait la choisir elle plutôt qu'une autre ? Eh bien elle offre des débits intéressants dans la tranche NVMe par rapport au Sata, mais moindres que les SSD à ce format enthusiast qui bénéficient de 4 lignes PCIe, les brutes qui coûtent un bras comme les Samsung 970Pro par exemple qui excellent dans leur registre. Mais pas que !

Contrairement à la quasi globalité du marché, ce sont des M.2 au format 2242, donc parmi les plus courts, ce qui fait que les tarifs devraient en tenir compte. Autre point, c'est de la TLC BiCS 3D à 64 couches Toshiba qui mouline, et enfin il n'y a pas de mémoire cache DRAM embarquée puisque le bousin gère l'option Host Memory Buffer qui pioche jusqu'à 38Mo sur la RAM centrale. Si votre OS ne supporte pas le HMB, pas de panique, le SSD fonctionnera avec certes des latences plus élevées, mais qui restent tout à fait tolérables comparées à celle des SSD Sata et pire encore celle des disques durs les plus rapides.

Au final, on a donc 3 modèles qui seront proposés, 120, 240 et 480 gigots. Les débits séquentiels en lecture/écriture sont de 1620 et 1130 Mo/s, ce qui est loin des tueries du segment, mais bien meilleur que l'ancêtre SATA 6Gbps qui fait quand même le boulot. Les IOPS aléatoires 4k sont tout à fait corrects également, 160 000 et 120 000 en lecture/écriture. Niveau endurance Toshiba annonce des valeurs attendues de 60To pour le 120 (55Go écrits / jour sur 3 ans), 120To pour le 240 (110Go / jour) et 240To pour le 480Go (219Go / jour), ou plus globalement 0,45 DWPD. Enfin côté tarifs, comptez 50, 70 et 130€ en France. RC100 la série du compromis !