LSI arrête de ronquer et dévoile son avenir proche

LSI a touché le jackpot avec son contrôleur SSD vedette, le fameux SF-2281. Pour autant, s'il continue de représenter avec force et honneur le "top" du contrôleur pour SSD grand public, la firme n'a pas dormi sur le secteur des entreprises, premières visées par les avancées dans les technologies de la branche R&D pour des raisons de prix au gigot évidentes. Le Flash Memory Summit a été l'occasion de montrer un peu à quoi ressemblait les travaux.

La première se nomme SHIELD, c'est une méthode de correction d'erreurs qui permet de prolonger la durée de vie des cellules tout en assurant l'intégrité des données, et ce même avec des puces NAND à bas coûts, les entreprises seront donc ravies de ce SHIELD nous assure-t-on. La SHIELD se décompose en deux technos, il s'agit de l'implémentation d'un code Low Density Parity Check et d'un DSP, acronyme de Digital Signal Processing.

Les avantages par rapport à l'implémentation LDPC actuelle sont de 3 types : le code s'adapte dynamiquement au type d'erreur rencontrée ce qui permet de ne pas fusiller le cycle de vie des cellules, les latences du LDPC sont étudiées pour augmenter l'efficacité des cellules ECC, et enfin l'usage de MLC ECC est au pwal, réduisant les latences tout en maintenant un niveau de performance optimal.

Il fut également montré la technologie DVC, pour DuraWrite Virtual Capacity. Il s'agit d'étendre la capacité de stockage disponible pour des données particulières au-delà de la capacité physique flash donnée. Du coup, DVC permet de baisser le coût au gigaoctet, on le rappelle ça ne marche que pour certains types de données. Enfin, LSI a déclaré avoir bossé avec Toshiba pour prendre en compte la seconde génération de puces NAND Flash gravées en 19nm, la fameuse Toggle. Affaire à suivre, il sera intéressant de voir qui dégainera en premier le futur contrôleur LSI ! (Source X-bit labs)