Le XeSS, ouvert à tous, meilleur sur ARC ! |
————— 26 Mars 2022 à 08h23 —— 11481 vues
Le XeSS, ouvert à tous, meilleur sur ARC ! |
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Durant la GDC 2022, Intel a parlé au sujet du XeSS, sa solution d'upscaling. Actuellement, on a deux écoles qui se font face, DLSS chez NVIDIA qui fonctionne sur des transistors dédiés via Deep Learning, et FSR chez AMD qui fonctionne sur des shaders classiques, le FSR 2 étant précisé depuis cette semaine et plus exigeant que son prédécesseur. Il y a la place pour deux, certes, mais pour trois ? Il est clair qu'AMD et Intel vont se confronter à la même philosophie, tenter d'imposer sa solution pour qu'elle devienne un standard, NVIDIA conservant le côté propriétaire du DLSS pour proposer ce qu'il estime être au top pour ses clients. En tout cas, les documents dévoilés par Intel montrent clairement que le géant a une double ambition.
Premièrement, le XeSS est défini comme un super échantillonnage, même si son fonctionnement est un upscaling temporel déguisé. Il a pour but de tourner sur tous les GPU, peu importe leur origine du moment que les instructions Shader Model 6.4+ et DP4a sont gérées. XeSS possèdera sa propre API, et il y aura deux modèles : une version DP4a pour les GPU sans accélération AI, et une autre XMX basée sur DP4a, mais utilisant l'accélération matérielle implémentée dans les GPU Arc, représentée par les Xe Cores. Ce XeSS XMX fonctionne sous DX12 et utilise le langage Vector Shading Neural Network qui pédale sur ces Xe Cores.
Fonctionnement du XeSS
Globalement, le XeSS DP4a utilisera la moitié en ressources de celles utilisées pour un rendu 4k pour tous les GPU, le XeSS XMX utilisera moins de la moitié pour les Arc Alchemist et successeur. Avec sa technologie, Intel affirme qu'il pourra, avec le XeSS afficher de meilleurs ratios de scaling, traduire par des ratios le plus proches possible de la définition native, sans compromis qualitatifs comme le Temporal SS et l'upscaling spatial. Toutefois, lors de l'usage de grosses charges graphiques comme le RT, l'upscaling temporel offrira toujours de meilleures performances et de meilleures qualités d'image que les upscalings spatiaux . L'autre défi, c'est de réduire les artéfacts comme le ghosting et le flou, ainsi que le clignotement de textures, et bim, le XeSS a ses propres algorithmes qui réussissent ce pari, ce qui tombe à pic !
XeSS, kezako ?
Enfin, comme ses concurrents DLSS 2.3.x et FSR 2.0, le XeSS, qu'il soit DP4a ou XMX offrira 5 niveaux de qualité : Ultra Performance avec un scaling à 2.3, donc une définition très éloignée de la native, Performance avec un scaling à 2, Équilibré avec un scaling à 1.7, Qualité avec un scaling à 1.5, et enfin Ultra Qualité avec un scaling à 1.3. Tout ça ressemble, une fois traduit en chiffres sur la démo maison XeSS Rens, à un gain estimé entre 21 à 27 % dans le cadre du XeSS Ultra Qualité pour du QHD et UHD, et entre 97 et 153 % pour de l'Ultra Performance, mais certainement au prix d'une qualité pas folichonne dans le dernier cas. Rien de bien nouveau donc, Intel se heurte aux mêmes problématiques que les deux autres qui sont sur le coup depuis quelque temps déjà.
Les ratios selon le XeSS
En ce qui concerne son déploiement, Intel ne sait dire quand il arrivera, ni quand il sera déployé dans les jeux, mais selon la firme, son implémentation est facile, rapide, cross-plateforme, et ne nécessite pas d'affinage particulier titre par titre. Où sont les cartes alors ? Dans tous les cas, l'objectif d'offrir plus de performance sur les cartes actuelles sera repoussé quand les prochaines générations arriveront. Et quand il y aura trop de patate pour du jeu sans compromis en UHD, alors les cartes auront assez d'énergie pour faire du downscaling comme le DLDSR de NVIDIA ou du VSR d'AMD. C'est quand même très intéressant, nous vous préparons d'ailleurs un test sur le DLDSR, nous ferons ensuite un autre test avec le VSR. Restez branchés !