Un capteur quantique développé au MIT

Si nous avons coutume de résumer le développement de l'informatique quantique au simple nombre de qubits, ce n'est pas le seul élément capable de bénéficier des progrès dans le domaine de la quantiques. Et effet, d'autres puces sont également sujettes à des redesigns grâces aux propriétés découvertes de matériaux pourtant déjà connus, mais à l'échelle nanoscopique.

Et c'est ici que des chercheurs du MIT ont planché, avec à la clef une publication dans le prestigieux journal Science. Leur idée consiste à utiliser un défaut de la structure cristalline des diamants, nommée Nitrogen-vacancy centers afin d’interagir avec les électrons présents dans les circuits quantiques, ce qui a pour effet d'émettre des photons de différentes longueurs d'onde en fonction des conditions d'exposition.

Ah, s'il n'y a pas une image floue ou un schéma totalement incompréhensible, c'est que ce n'est pas un vrai travail de recherche !

La technologie n'est pas nouvelle, mais l'équipe a trouvé le moyen de réduire l'encombrement à un circuit de quelques millimètres, comparé au matériel précédent prenant facilement la place d'un meuble. Le bousin a été testé sur des mesures de champs magnétiques, et la précision tirée était conforme aux attentes : voilà qui est très encourageant pour une application moins ambitieuse des technologies quantiques qu'un ordinateur général.

Néanmoins, une seconde version serait déjà présente - du moins, en projet - avec une sensibilité accrue d'un facteur 100, voire 1000 selon l'emploi du temps prévisionnel des chercheurs, de quoi largement remplir les années à venir. Pour ce qui est des applications, le champ des possibles est très large, s'étendant de la neuro-imagerie aux GPS en passant par les spectroscopies. Excitant ! (Source : MIT)