Et le 3900X sous Linux, il se débrouille comment avec tout plein de distributions ?

Si les débuts de Zen 2 ont été plutôt laborieux sous Linux - nous en avons fait l'amère expérience lors de notre test - les derniers AGESA ont corrigé le problème, en plus des soucis de fréquence faisant tant débat. De fait, il est désormais possible de booter n'importe quelle distribution... en voilà une occasion rêvée pour les départager avec le plus couillu des CPU rouges hors Threadripper (en attendant Godot le 3950X).

Sans surprise, le test nous vient de l'excellent Phoronix, toujours là pour des chiffres à foison sur un panel logiciel plus que suffisant : Clear Linux (pourtant optimisé Intel), Ubuntu en trois exemplaires, openSUSE, Solus, Endeavour, Manjaro et bien entendu, Debian. Côté matériel, le dodécacore SMThreadé est installé sur une ASUS ROG CROSSHAIR VIII HERO WIFI, secondé par une RX 560 pour l'affichage basique et un SSD DE 2 TO PCIe Corsair Force MP600. Bien entendu, aucun réglage spécifique n'est appliqué ni sur le CPU ni sur les OS afin de garantir un niveau de performance au plus proche possible d'une installation client.

Alors, qui s'en sort le mieux ? Évidemment, cela est à moduler selon l'application, mais Clear Linux est un bon premier dans la plupart des tests présentant des différences significatives entre les différentes moutures. Pour le reste, c'est ping-pong entre Debian, Solus et à peu près toutes les autres, avec une mention honorable pour Ubuntu qui monte bien plus de fois sur le podium que ce que son orientation de distribution grand public pourrait laisser penser. Fait amusant, si un grand nombre d'expériences sont peu sensibles à la partie logicielle, certaines sont crucialement impactées par telle ou telle mouture, citons par exemple le changement de contexte pour qui Solus écrase littéralement la concurrence. Pour le détail, le mieux reste encore de sortir Google Traduction et de filer chez notre confrère !