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Flight Simulator 2024 se confronte à la réalité

La semaine dernière, nous avions laissé les pilotes de Flight Simulator 2024 sur le plancher des vaches. En cause, de classiques problèmes de serveurs liés à l’afflux de population lors du lancement. Heureusement, la situation s’est un peu arrangée au fil des jours. Les acquéreurs du titre (ou abonnés Game Pass) peuvent désormais faire ce pour quoi ils sont là : voler (mais toujours les fesses bien clouées sur leur chaise, rassurez-vous). Prenons donc un peu de hauteur afin de jauger si, quatre ans « seulement » après la parution du précédent opus (le bien nommé Flight Simulator 2020 ; quatorze années s’étaient écoulées entre Flight Simulator X et MSFS 2020), la proposition visuelle a évolué.

paris flight simulator 2024

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La séquence ci-dessous est proposée par la chaîne ElAnalistaDeBits. Elle compare plusieurs environnements réels avec leur reproduction dans Flight Simulator 2024 et 2020.

En dépit de son gigantisme, force est de reconnaître que Flight Simulator 2024 s’impose comme l'un des jeux les plus photoréalistes à ce jour. Néanmoins, après le visionnage de la vidéo, nous constatons surtout à quel point MSFS 2020 avait déjà mis la barre haut. Nous relevons tout de même certains changements importants au niveau des détails du sol. À ce propos, Sebastian Wloch, PDG d’Asobo, parle de « terrains 4000 fois plus détaillés » entre les deux versions dans les colonnes de TechRadar. La météo dynamique a également été améliorée, tout comme, vous l’aurez remarqué, le système d’éclairage du jeu.

Mais au fond, pour justifier la sortie d’un opus à peine quatre ans après le précédent, l’explication mise en avant dans les deux interviews que nous avons consultées (celle de BFMTV et celle de Gamekult) en vue de cette actu, tient à la structure même du jeu, et à la nécessité d’adopter une approche résolument cloud.

Dans les colonnes de Gamekult, David Dedeine, co-fondateur d’Asobo, explique que MSFS 2020 a perdu de nombreux joueurs au fil des world updates, ces dernières ne cessant d’accroître la taille du jeu. Même son de cloche chez Jörg Neumann, responsable de Microsoft Flight Simulator, auprès de BFMTV. L’individu déclare que « c’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons fait Flight Sim 2024. La précédente architecture ne pouvait pas fonctionner sinon on allait avoir 2 To de données ».

Flight Simulator 2024 fait ainsi la part belle à son système de streaming pour les environnements. Jörg Neumann explique : « Désormais, une bonne partie des données est streamée et peut aussi être plus facilement mise à jour. La base est là (les sols, les avions, les aéroports… — 30 Go seulement) et le jeu, par partie, est envoyé en local, ne nécessitant pas une connexion de feu (10 Mb/s suffisent). Il reste possible de télécharger des portions de jeu pour jouer hors ligne ». David Dedeine ajoute : « Sans ce changement structurel, on n'aurait pas pu faire les saisons, la variété des arbres, de la végétation, du nombre d’animaux en jeu et ça fait une énorme différence quand tu voles ».

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