Le SPAM demeure un ennemi tenace

Si on en croit l'Enisa qui est l'agence européenne de sécurité des informations, les emails non sollicités autrement appelés Spam, représentent 95% des emails qui transitent sur la toile. Ce qui signifie que 5% des messages électroniques reçus sont d'origine connue des receveurs. Pour lutter contre ce fléau, les fournisseurs d'accés européens claquent entre 10 000 et 1 million d'€ selon le pays et la taille du FAI, mais les techniques de filtrage qui datent de 2007 deviennent obsolètes, en tous cas insuffisantes pour endiguer cette pandémie qui ne faiblit pas. Si la notion de filtrage en amont se révèle insuffisante, en aval, c'est à dire chez l'internaute, il existe des solutions logicielles qui peuvent durcir le filtrage, mais aucune solution 100% efficace existe. Il est donc plus que jamais important que chacun des internautes soit très vigilant sur l'origine des emails qui passent les filtres et qui atterrissent dans leur boîte mail, ceci afin de ne pas remplir le compte bancaire des spam phisheurs (aucun lien de parenté avec Sam Fisher bien entendu). Si vous taquinez l'anglais, vous pouvez vous procurer le PDF officiel du rapport de l'Enisa. (Source Neteco)