Test • GIGABYTE RTX 3080 EAGLE OC |
————— 18 Septembre 2020
Test • GIGABYTE RTX 3080 EAGLE OC |
————— 18 Septembre 2020
GIGABYTE propose un nouveau design, qui se veut plus simple, plus sobre, mais tout autant dans la longueur que les Gaming OC.
GIGABYTE ne prend pas de risques sur le design de ses cartes graphiques, et reste dans quelque chose de sobre et de peu illuminé. Le design est semblable en partie aux versions Gaming OC, mais avec un aspect un poil plus cheap, mais qui pourra convenir à ceux qui ne cherchent pas à frimer sur l'esthétique et qui préféreront la puissance brute. Point intéressant, mais à l'instar d'ASUS, KFA2, Gainward ou encore NVIDIA, le fabricant a opté pour un refroidissement traversant sur le troisième ventilateur. Autre point, la ventilation n'est pas symétrique, avec un ventilateur de 80 mm côté gauche, et deux ventilateurs de 90 mm à droite.
Vues de face et de derrière des PCB avec des annotations afin de bien identifier chaque module présent sur la carte.
GIGABYTE propose un design de PCB qui lui est propre, et il ne nous est pas difficile de reconnaître la patte du fabricant. Que ce soit le type de composants, leur agencement, l'utilisation du PCB multicouche... Malgré le fait que ce soit une gamme à budget, GIGABYTE préfère tout de même garantir une construction robuste, comprenant l'ensemble des capteurs nécessaires afin d'être sûr que votre carte soit conforme aux attentes de NVIDIA vis-à-vis du GA102. Point intéressant, le PCB a pu être encore plus raccourci grâce à l'utilisation de connecteurs 8 pins déportés, ce qui laisse plus de place à la ventilation traversante.
Les VRM sont moins nombreuses que sur le modèle FE, mais l'utilisation de condensateurs de plus grande capacité reste appréciable.
Le circuit de puissance parait moins ambitieux que la version de référence, mais il faut regarder de plus près pour voir ce qu'il en est vraiment. Les VRM proviennent d'un fabricant moins connu que les standards Vishay ou On Semiconductor, car GIGABYTE a fait appel à l'américain Alpha & Omega Semiconductor, probablement lié à des soucis de stocks ou pour des raisons de coûts, ces modèles étant plus abordables. Du DrMOS donc, et pas des modèles SPS qui permettent une meilleure régulation. De même, nous resterons sur 15 phases ici, ce qui suffira tout de même à alimenter la carte sans souci, d'autant plus que GIGABYTE fournit de bons condensateurs à faible ESR et à plus forte capacité, ce qui rend normalement la tension plus propre.
GIGABYTE multiplie les puces de gestion de l'alimentation, ce qui permet d'optimiser le rendement selon la charge.
Continuons avec une petite analyse GPU-Z de nos cartes à base de GA102. Bien que l'appellation OC est attribuée à la carte, les fréquences dans GPU-Z sont les mêmes que la référence. Mais ne vous y attachez pas trop, car la valeur donnée ne tient pas compte du fonctionnement du GPU Boost 4 de NVIDIA.
Données GPU-Z de la RTX 3080 Eagle OC.
Le traditionnel GPU boost est toujours présent sur cette série, et nous pouvons voir que selon les tâches utilisées, les fréquences sont loin de ce qui est indiqué sur les informations statiques. Le souci reste le même - et sera probablement commun à toutes les RTX 3080 - puisque la carte se retrouve limitée par sa consommation avant même de surchauffer.
Données GPU-Z de la RTX 3080 Eagle OC : à gauche au repos, à droite en charge
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1 • Préambule |
2 • |
3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe à dB & verdict |