Steve Jobs démissionne, une page se tourne chez Apple !

Est-ce que tout irait mal chez Apple pour que son PDG quitte le navire ? La tablette qui fait le buzz dans le monde entier ces jours-ci s'appelle TouchPad et non iPad. Le smartphone dont la mise à disposition est guettée de partout au point que les Américains surveillent même les sites de VPC européens n'est pas un iPhone mais s'appelle Pre3 et est là aussi signée HP. Et tout ce petit monde tourne sur WebOS et non iOS. Suffisant pour précipiter la fin de M. Apple, alias Steve Jobs ?

Evidemment que non, tout cela n'est que pure coïncidence de calendrier à n'en pas douter et si le buzz actuellement est durant quelques jours autour des produits de la marque HP, Apple n'a guère de crainte à avoir d'une action aussi ponctuelle d'un concurrent qui ne le sera bientôt plus puisqu'il a annoncé laisser tomber sa branche mobile... En revanche, et comme ceux qui suivent un peu la carrière du co-fondateur de la pomme le savent sans doute, Steve Jobs a malheureusement connu de nombreux problèmes de santé ces dernières années. Opéré d'un cancer du pancréas en 2004, il était finalement revenu au sein de la société avant de devoir une nouvelle fois en 2009 se résigner à prendre un nouveau congé de quelques mois, cette fois-ci pour une greffe du foie. Rebelotte en ce début d'année 2011, sans précision cependant sur les raisons de ce nouveau congé, mais Jobs avait laissé sa place courant janvier, pour revenir en avril avec le lancement de l'iPad 2.

Est-ce que tout va changer pour Apple avec le départ de son emblématique leader ? NON ! Tout d'abord son remplaçant n'est pas n'importe qui. Il s'agit de Tim Cook, qui a déjà justement assuré ce poste durant les absences de Jobs et a durant ces laps de temps poursuivi à la lettre la ligne de conduite classique de la société. Jobs a d'ailleurs recommandé son élection et à été entendu sur ce point. Ensuite si Steve Jobs ne peut plus assurer ses fonctions en tant que CEO, il le dit lui-même, il reste les deux pieds dans la pomme pourrait-on dire, avec un poste de président du conseil d'administration.

Rien ne sera donc fondamentalement changé, si ce n'est l'image d'Apple, qui aux yeux du monde perd malgré tout une partie de son identité. Une impression qui devrait rapidement passer, mais occasionne évidemment quelques remous comme une baisse immédiate de 5% en bourse de l'action de la firme. Rien de bien inquiétant, puisque comme nous le rappellent les analystes, cette action a vu sa côte multipliée par 100 sous l'ère Jobs...

Steve Jobs, un des grands génies de ce siècle, vu par les Guignols de l'Info