Test • Intel Core i9-12900K/12900F / i7-12700K / i5-12600K/12600/12400F & Z690/B660 |
————— 04 Novembre 2021
Test • Intel Core i9-12900K/12900F / i7-12700K / i5-12600K/12600/12400F & Z690/B660 |
————— 04 Novembre 2021
Après la présentation des 2 cartes à base de Z690, nous profitons de la mise à jour dédiée au Core i5-12600 / i9-12900F, pour décrire brièvement une carte bien plus accessible s'appuyant sur le B660 cette fois. Quelle différence entre ce chipset et la version haut de gamme ? Pour répondre à cette question, jetons d'abord un rapide coup d’œil à son diagramme.
Diagramme Intel B660
Sans surprise c'est similaire au Z690, mais par souci de segmentation, Intel a procédé à des coupes franches, en particulier au niveau du nombre de lignes PCIe ou ports USB disponibles. Pour commencer, le lien entre le chipset et le CPU est divisé par 2 (4 lignes DMI (PCIe) 4.0 en lieu et place des 8 pour le Z690. Ensuite, les 16 lignes PCIe 5.0 (du CPU) dédiées à la carte graphique, ne sont plus scindables. On passe ensuite à 6 liens PCIe 4.0 fournis par le B660 au lieu de 12 sur le haut de gamme. Les liens 3.0 sont également divisés par 2 à 8 en tout, les SATA 6 Gbps étant de leur côté limités à 4. Les ports USB 3.2 Gen 2x2 sont aussi divisés par 2, ceux aux normes antérieures étant également réduits en nombre.
A noter que ce chipset peut être comme son grand frère couplé à de la DDR5 ou DDR4 selon le souhait du fabricant. Nous avons tenté d'obtenir les 2 types de cartes mères, pour l'heure nous n'avons pu mettre la main que sur une version DDR4, qui permet de s'affranchir de l'onéreuse DDR5. Côté overclocking, c'est un peu mieux que les générations précédentes au niveau de la mémoire, puisqu'il est possible de dépasser les valeurs de certification lorsque l'on dispose d'un profil XMP Ad Hoc. A noter que certaines cartes mères permettent d'overclocker fortement les CPU non K via le bus, il semble toutefois qu'Intel souhaite y mettre un terme rapidement en déployant un nouveau µcode pour ses puces.
Comme l'immense majorité des cartes mères (et les 2 autres testées dans ce dossier), elle arbore un PCB noir au format µ-ATX toutefois, couplé ici à des radiateurs de couleur aluminium. Elle comprend 3 connecteurs d'extension PCIe : 2 au format x16 alimentés respectivement par les 16 lignes 5.0 du processeur (le constructeur ne certifie toutefois que la version PCIe 4.0 pour ce port) et 4 en provenance du B660 à la norme 3.0. Enfin, un port x1 est lui aussi câblé depuis le chipset à la norme PCIe 3.0 également.
La MSI MAG B660M Mortar WiFi DDR4
Du côté de l'alimentation, un traditionnel connecteur à 24 broches complété par deux connecteurs ATX 12V à 8 broches. Sur la photo, on peut également distinguer les slots DDR4, ainsi qu'un connecteur interne de type USB 3.2 Gen 2 et un autre Gen 1 (= USB 3.0 ou USB 3.1 Gen1) pour 2 canaux.
Le connecteur d'alimentation à 24 broches
Le constructeur a opté pour un étage d'alimentation à 6 (doublées) + 1 + 1 phases, soit 14 VRM en tout. Une telle configuration sur une carte µATX s'explique par la gourmandise de certaines références Alder Lake. Deux radiateurs en aluminium sont destinés à refroidir les composants de puissance, qui ne manqueront pas d'être sollicités même sans overclocking, vu le niveau indiqué pour PL2 de certains CPU (certes probablement pas destinés à être installés sur une carte mère B660) ou la libération de l'enveloppe par le biais de l'UEFI.
Les VRM dévolus au CPU
Côté stockage, on trouve les 6 ports SATA 6 Gbps dont 4 sont gérés par le B660 et traditionnellement orientés à 90°. Les 2 supplémentaires sont fournis par l'entremise d'une puce ASMedia ASM1061, mais se retrouvent "à plat" sur le PCB, rendant le management des câbles moins aisé pour ces derniers. En complément, deux ports M.2 prennent place entre les slots d'extension PCIe (voir plus bas).
Les connecteurs SATA
Du côté back panel, en sus des 4 ports USB 2.0, on trouve trois USB 3.2 Gen 2 (10 Gbps) type A et un USB 3.2 Gen 2x2 (20 Gbps) utilisant un connecteur Type-C, tout ce beau monde étant câblé depuis le B660. Côté réseau, un port Ethernet RJ45 2.5 Gigabit animé par la puce Realtek 8125BG. Il est complété par la prise en charge du Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2 via un CRF Intel AX201. MSI a confié la partie Audio à un traditionnel Codec Realtek ALC1200, couplé à des condensateurs de "qualité audio". Finissons avec les 2 ports vidéos (DisplayPort 1.4 et HDMI 2.1) disponibles pour l'IGP des CPU qui en sont dotés.
Le panneau arrière de connexions
Petit zoom sur les ports PCIe, MSI a renforcé par un cerclage métallique, le x16 dédié aux cartes graphiques, potentiellement très lourdes. On retrouve ici les 2 ports M.2 dédiés au stockage et disposant de leur propre refroidisseur en aluminium, le premier étant animé par les 4 lignes PCIe 4.0 du CPU, le second par le même nombre de lignes à la même norme, mais via le B660 cette fois.
Les slots d'extension PCIe
Pour finir, jetons un rapide coup d’œil à l'interface graphique de l'UEFI concoctée par le constructeur. Le mode EZ (Easy) rappelle l'essentiel, même si l'on se retrouve très vite limité. Bon point pour les anglophobes, MSI a traduit son interface en français, même si c'est parfois partiel ou approximatif.
Le mode EZ de l'UEFI d'e MSI
En basculant dans le mode Advanced, on découvre les traditionnels menus du constructeur par tuile, suffisamment complets pour la plupart sans perdre le néophyte. B660 oblige, les choix sont toutefois moindres que sur les modèles Z690 du constructeur.
Le mode Advanced
La carte est bien équipée et conçue, mais elle est pour l'heure disponible à 225 € en France, un montant du niveau des premiers prix en Z690, rendant son positionnement quelque peu délicat, et ce même si elle dispose de qualités indéniables. A voir selon l'évolution de son prix dans le temps. Si on s'intéresse à présent aux performances, sans surprise il n'y a pas de différence avec une carte Z690 utilisant le même type de mémoire, pour ceux ne désirant pas overclocker, ce chipset B660 devrait permettre d'abaisser le ticket d'entrée sans trop de compromis. Voilà, c'est terminé pour cette partie, passons au protocole de tests page suivante.
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