Test • Nvidia GeForce RTX 4090

• Performances ludiques

En rastérisation et 3840 x 2160, nous sommes confrontés sur plusieurs titres à une limitation CPU avec la RTX 4090 FE. Non, vous ne rêvez pas, la bête de course que nous utilisons (Core i9-12900KS) n'est pas en mesure de laisser la carte exprimer totalement son plein potentiel. Le cas le plus flagrant est fort logiquement Flight Simulator (ce n'est pas pour rien que nous l'utilisons au sein de notre protocole de test CPU), et ce malgré une zone choisie moyennement dense. Sur ce test, l'écart ne dépasse pas les 34 % vis-à-vis de sa devancière (une build beta plus récente améliore toutefois nettement ce point) et sous les 20 % en comparaison de la 3090 Ti.

C'est bien sûr un cas extrême, puisque dans tous les autres jeux, malgré le fait de flirter régulièrement avec la limite du CPU, les gains ne sont jamais inférieurs à 50 % et dépassent régulièrement les 70 voir 80 % dans les situations les plus favorables. A noter que pour les mêmes raisons, la RTX 4090 FE s'avère être la seule carte plus performante en DX12 qu'en DX11 sous Anno 1800, et ceci grâce au report de la limitation CPU par le biais de l'usage de cette API de bas niveau.

• Performances en ray Tracing

En activant le Ray Tracing, les situations de limitations CPU sont cette fois moins courantes (mais pas totalement exclues de certains titres, tel Far Cry 6) et la RTX 4090 FE donne la pleine mesure de sa puissance de traitement redoutable. Ainsi, sans faire appel au DLSS, il est possible d'atteindre voire de dépasser, avec un niveau de détail très élevé, les 60 fps Ray Tracing actif, dans l'immense majorité des jeux. Qui l'eût crû lors de la sortie des premiers titres en RT pendant la génération Turing ? Seul Cyberpunk fait encore de la résistance, mais avec un écran à VRR, il est à présent jouable confortablement dans ces conditions.

Voilà pour les prestations ludiques, récapitulons tout cela page suivante.