Test • Nvidia GeForce RTX 4090 |
————— 11 Octobre 2022
Test • Nvidia GeForce RTX 4090 |
————— 11 Octobre 2022
Pour ce test, Nvidia nous a fait parvenir une GeForce RTX 4090 Founders Edition, qui sera disponible à la vente à partir du 12/10, au travers du magasin en ligne des verts (LDLC assurant toujours le rôle de plateforme logistique). Pas de changement de style pour cette génération, on reconnait au premier coup d'œil le design si caractéristique de ces cartes depuis Ampere. On aime (ce qui est notre cas) ou on n'aime pas, question de goût. Elle conserve des teintes particulièrement sombres, mêlant ainsi le noir à l'anthracite. La qualité de finition est exemplaire, encore heureux pour un modèle à 1949 €. Sa conception intégralement métallique, principalement à base d'aluminium anodisé, inspire en tout cas confiance. Elle mesure 30,5 cm de long, il faudra donc disposer d'un boiter adapté pour pouvoir l'accueillir. 2 ventilateurs axiaux noirs à 7 pales de 115 mm de diamètre, assurent le flux d'air. Pour rappel, ce dernier est asymétrique, le ventilateur présent sur cette face poussant traditionnellement l'air en direction du radiateur (qui sera majoritairement expulsé du boitier via les équerres de fixation), ce qui n'est pas le cas de celui présent de l'autre côté.
La face avant de la RTX 4090 Founders Edition
Ainsi, ce dernier fonctionne cette fois en aspiration. Le résultat en termes de performances de refroidissement et surtout de nuisances sonores était largement perfectible sur Ampere, en sera-t-il de même ici ? Cette face se voit également dotée d'un petit système de rétroéclairage, diffusant une lumière blanchâtre sous la "flèche" située à droite de la désignation. La carte est extrêmement lourde, puisque la balance indique 2205 grammes. Il nous semble donc préférable d'opter pour un système de support complémentaire à installer en bout de carte, en complément des équerres, afin de protéger le port PCIe de la carte mère.
La faces arrière de la RTX 4090 FE
La carte vue de côté présente cette fois une petite évolution du design par rapport à la génération Ampere, les 2 extrémités adoptant une forme concave, pour un effet inspiré de formes aérodynamiques. Le logo GeForce RTX est rétroéclairé. Elle est légèrement plus épaisse, passant de 2,7 à 3 slots tout rond. Au milieu du radiateur, se trouve le nouveau connecteur d'alimentation PCIe 5 12HPWR à 12 + 4 broches, capable de délivrer jusqu'à 600 W à la carte graphique. Pas de panique si vous ne disposez pas d'une alimentation à cette norme, Nvidia fournit un adaptateur 4 x 8 pins vers 12HPWR dans la boite.
Ce dernier fonctionne sans problème avec juste 3 x 8 broches raccordés, puisque la carte dispose par défaut d'un TGP de 450 W, et qu'une telle configuration s'avère alors suffisante. Il s'agit toutefois d'un modèle "intelligent", puisque vous ne pourrez pas augmenter la limite de puissance en cas d'overclocking avec juste 3 connecteurs raccordés, alors qu'il sera possible de le faire si vous en utilisez 4. Notez enfin que le connecteur PCIe 5 12HPWR reprend une orientation classique sur la carte, à l'instar de la 3090 Ti, et contrairement aux 3080/3080 Ti/3090.
Le connecteur d'alimentation
La connectique vidéo est traditionnelle, avec pas moins de 3 DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1. Les équerres de fixation sont fortement ajourées, pour laisser passer le flux d'air chaud en provenance du ventilateur le plus proche. En plus des 3 slots indispensables pour pouvoir installer la carte dans un boitier, elle nécessite également un dégagement de 3 cm supplémentaires en largeur par rapport aux équerres.
La connectique vidéo
Le dissipateur est lui aussi une belle pièce d'ingénierie, et évolue davantage qu'on ne pourrait le penser au premier abord. La partie destinée à entrer en contact avec le GPU, la mémoire et les composants de puissance, est maintenant composée d'une chambre à vapeur plus large (les 2 caloducs présents à cet endroit disparaissant à cette occasion) et performante. A noter que les piédestaux destinés à la mémoire ont été repensés pour assurer une pression uniforme pour toutes les puces, et les décriés pads thermiques remplacés par des modèles plus fins (1,5 mm au lieu de 2 mm). De quoi régler à priori les soucis de chauffe de la GDDR6X, d'autant que cette dernière n'est présente que sur la face avant du PCB, et donc plus aisée à refroidir.
Les autres sections du dissipateur sont raccordées par le biais de caloducs, dont 2 supplémentaires, si bien que le nombre total de ces derniers est inchangé par rapport à la RTX 3090. Le radiateur gagne aussi en épaisseur par rapport à la génération précédente, du fait du passage de 2,7 à 3 slots pour la carte, tout en étant légèrement plus court. Les nombreuses ailettes en aluminium anodisé, assurent l'échange thermique avec l'air, dont le flux généré par les ventilateurs est guidé précisément. Ces derniers d'un diamètre légèrement supérieurs (110 mm => 116 mm) et utilisant une forme de pales légèrement revue, sont censés augmenter de 20 % le flux d'air généré. Enfin, ils adoptent une technologie de type fluid dynamic bearing (bain d'huile au lieu de roulement à billes), qui devrait permettre de réduire les nuisances sonores.
Le radiateur
Le PCB, reprend la forme totalement improbable initiée sur la génération Ampere. Cette découpe est nécessaire pour permettre le passage du flux d'air inversé via le second ventilateur. Du fait de sa taille réduite, il est très dense et fait appel massivement au multicouche, 2 supplémentaires ayant été ajoutées par rapport à celui de la génération passée. Le GPU est positionné au centre, mais le caméléon indique l'avoir légèrement déplacé pour améliorer l'équilibre d'impédance des différentes phases. Concernant celle-ci, elles passent de 16 (3090) à 20 pour le GPU (18 pour la 3090 Ti), et toujours 3 dédiées à la mémoire, dont les puces se répartissent autour d'AD102. On notera pour finir que l'étage d'alimentation dispose de 5 emplacements non peuplés, pour une futur 4090 Ti à 600 Watts ?
Le PCB de la RTX 4090 FE
Poursuivons le descriptif de la carte, en vérifiant son comportement au travers de GPU-Z. Ce dernier reporte correctement les différentes unités, à savoir les 16 384 FP32, 512 TMU et 176 ROP. Les 24 Go de GDDR6X sont bien adressés par le bus 384-bit d'AD102 et officiellement cadencés à 1313 MHz, ce qui correspond à un débit de 21 Gbps par pin. Le caméléon n'a donc pas jugé utile d'utiliser une fréquence mémoire plus élevée, comme c'est le cas pour la RTX 4080 16 Go (22,4 Gbps). Le GPU disposent d'une consigne de boost fixée à 2520 MHz, soit un progrès considérable par rapport à la génération Ampere (1860 MHz pour la 3090 Ti, 1695 MHz pour la 3090). Toutefois, c'est GPU Boost, le grand ordonnateur des fréquences chez les verts, qui déterminera la fréquence réellement appliquée, voyons donc ce qu'il en est pour cette carte.
GPU-Z de la RTX 4090 FE
Au repos, GPU-Z reporte une fréquence de 210 MHz pour le GPU et 50,6 MHz pour la mémoire, soit des valeurs inchangées par rapport à la génération précédente. En charge, notre carte passe brièvement à 2745 MHz, avant de perdre successivement 2 bins (palier de 15 MHz) pour se stabiliser à 2715 MHz et ne plus en bouger, tout du moins sur notre carte et avec Cyberpunk 2077, ce n'est pas toujours le cas avec d'autres titres. Vous retrouverez plus de détails à ce sujet sur cette page.
Les fréquences de fonctionnement de la RTX 4090 FE
C'est tout pour cette GeForce RTX 4090 Founders Edition, passons page suivante aux spécifications des cartes et tests synthétiques.
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