Test • Inno3D RTX 2070 Super Twin X2 OC |
————— 09 Juillet 2019
Test • Inno3D RTX 2070 Super Twin X2 OC |
————— 09 Juillet 2019
Comme d'habitude, fouille intégrale obligée avant de rentrer au comptoir pour cette carte graphique signée Inno3D. Le carénage est simple et en plastique, sans faire trop bas de gamme pour autant et agrémenté d'une backplate en aluminium brossé noir à l'arrière pour donner un peu de cachet visuel. La carte parait longue et rappelle dans les grandes lignes son aînée en TU104 qui est la RTX 2080 Twin X2, le RGB et les bandes orange en moins. La carte est assez lourde avec son système de refroidissement à chambre à vapeur, nous y reviendrons plus tard.
Vues de face et de derrière des PCB avec des annotations afin de bien identifier chaque module présent sur la carte.
Il n'y a plus grand-chose à dire sur l'électronique des cartes turing qui reprennent les références de base. Ici, c'est un design connu, mais pas pour les 2070 : c'est la reprise du design des RTX 2080. Une montée en gamme qui se fait donc sur le GPU tout autant que sur l'électronique et la carte donc, avec une alimentation sur 7 phases pour le GPU et sur 2 phases pour la GDDR6. Cela laisse présager que ces cartes sont prévues pour consommer autant que des RTX 2080 non SUPER, ou alors il s'agit d'un simple surdimensionnent, nous verrons ça plus en détail en analysant la consommation.
Pour cette carte on revient à du grand classique : contrôleur d'alimentation 9512P de chez UDI et MOSFETs FDMF3170 de chez On Semiconductor
Du coup au final le combo classique 9512P et FDMDF3170 est de nouveau là et nous ne nous en plaindrons pas, son efficacité n'est plus à démontrer avec le temps. Les condensateurs sont présents en grand nombre, les selfs épaisses et même l'alimentation secondaire pour le 1,8 V sont dédoublées. Seule la prise USB-C a disparu, ce qui est surprenant et allège le circuit d'alimentation de la carte. Un choix étrange puisque c'est une des fonctionnalités vendues avec les RTX pour la VR, probablement une décision pour réduire les coûts de quelques euros. Au-delà de ça, la carte est un grand classique et n'apporte pas vraiment grand-chose sur le plan électrique.
Les alimentations annexes sont dédoublées, mais pas de prise USB-C et sons système dédié sur cette carte.
Continuons avec une petite analyse GPU-Z de notre carte à base de TU104. Fait étonnant, GPU-Z ne détecte pas de variation de base des paramètres en fréquence dans le BIOS de la carte, alors qu'elle est vendue comme OC. Mais ne vous y attachez pas trop, car la valeur donnée ne tient pas compte du fonctionnement du GPU Boost 4 de NVIDIA.
Déjà présenté plusieurs fois sur le comptoir, le GPU Boost 4 apporte de gros changements au niveau de la gestion de la fréquence et de l'OC de notre carte graphique : ceux-ci sont régis par la température et la puissance consommée par la carte, avec un réglage selon votre bon vouloir - et les limites électroniques de la carte - de la température et de la puissance maximale. Les températures affichées ici sont tout de même chaudes, la carte quitte facilement le mode semi-passif même sur le bureau et les degrés s’agglutinent rapidement en charge.
Données GPU-Z de la RTX 2070 SUPER Twin X2 : à gauche au repos, à droite en charge
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1 • Préambule |
2 • |
3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe a dB & verdict |