Test • GIGABYTE RTX 2080 Gaming OC 8G |
————— 28 Mars 2019
Test • GIGABYTE RTX 2080 Gaming OC 8G |
————— 28 Mars 2019
Commençons par une mise à nu de la belle, qui rappelle très fortement sa grande soeur de la version 2080 Ti. GIGABYTE nous fournit une carte avec un PCB toujours soigné et propre, reprenant dans les grandes lignes le modèle Ti et l'inspiration venant des Founder Edition. Nous y retrouvons les mêmes composants de base avec une épuration vu que la carte est sensée moins pomper. Au-delà de l'électronique, nous remarquons que le format, le carénage, le radiateur et les ventilateurs sont exactement les mêmes que la version Ti de la carte, vu les caractéristiques proches des GPU le taïwanais a raison de ne pas chercher à trop différencier sa conception s'il veut rester dans des coûts abordables.
A peu de choses près, notre carte ressemble exactement à la version Ti du même fabricant. Nous y retrouvons la même implémentation avec quelques éléments de puissance en moins.
Nous pouvons voir que la carte est presque totalement couverte de composants des deux côtés du PCB. Le but n'est pas de jouer au Tetris, mais d'assurer une stabilité hors norme à l'alimentation. Plutôt que de tabler sur de gros condensateurs pour lisser et stabiliser le signal, GIGABYTE a fait le choix de multiplier le nombre de composants mis en parallèle. Un choix qui peut s'avérer certes onéreux, mais qui apporte une qualité non discutable en diminuant certains effets parasites tel que l'ESR (on vous en parle dans notre Hard du Hard sur les condensateurs).
Une population de composants moins élevée que la grande sœur mais toujours aussi efficace
Niveau gestion de l'alimentation, on retrouve le classique contrôleur UP9512P présent sur une majorité de cartes Turing. Il est doublé (face dessus et dessous) pour séparer l'alimentation du GPU des modules de GDDR6. Ceux-ci permettent d'obtenir un fonctionnement sur 8 phases pour le GPU et 2 phases séparées pour la mémoire. Les VRMs de chez On Semiconductor sont à la pointe de la technologie, on a déjà expliqué leur intérêt dans ce Hard du Hard.
Toujours sur la même construction, ces VRMs permettent de garantir un courant propre et stable.
Continuons avec une petite analyse GPU-Z de notre carte qui utilise le haut de gamme Turing : le TU104. Point d'OC d'usine - malgré le nom de la carte - mais comme à son habitude, il faut tabler sur le fonctionnement du GPU Boost 4 pour déterminer la fréquence réelle. Il reste cependant dommage que de base, un offset ne soit pas appliqué, la dénomination OC devient un peu inutile à la longue...
Déjà présenté durant le test des FE, le GPU Boost 4 apporte de gros changements au niveau de la gestion de la fréquence et de l'OC de notre carte graphique : ceux-ci sont toujours régis par la température et la puissance consommée par le GPU, mais vous pouvez régler selon votre bon vouloir - et les limites électroniques de la carte - la température et la puissance maximale qui affectent la fréquence de boost. La température peut paraître élevée au repos, mais elle est due à l'utilisation d'un mode semi-passif - désactivation des ventilateurs en-dessous d'une certaine température - rendant la carte muette durant une utilisation de bureau.
Par rapport aux fréquences affichées dans l'interface d'accueil de GPU-Z, nous pouvons voir que la carte monte assez haut en fréquence lorsque nous la chargeons un peu. Bien entendu, il faudra tester sur la durée avec un moteur bien lourd pour voir comment ça se passe niveau température et fréquence, le nerf de la guerre avec cette génération Turing.
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1 • Préambule |
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3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe a dB & verdict |