Test • Cooler Master Q500L

• Performances en refroidissement

Voilà le moment délicat, la mesure des températures en charge. Pour cela, nous mettons à rude épreuve le boîtier testé en utilisant nos processeurs surmontés du Grand Macho. Le GPU ne sera équipé que de l'Accelero S1 Plus pour ce test. Le logiciel OCCT est utilisé en mode "Alimentation" (CPU+GPU) afin de solliciter l'ensemble durant une heure complète. Les températures relevées sur la carte mère, le disque dur, le processeur et la carte graphique sont exprimées en Delta T, c'est à dire en écart par rapport à la température ambiante :

Nous avons vu que le Q500L était perméable au bruit, mais quand est-il de la chaleur ? Nous constatons que tous les éléments ne sont pas logés à la même enseigne ici. à 95W, le processeur est l'élément qui profitera le plus du flux d'air généré par l'unique ventilateur du fait de sa proximité et des ouvertures sur le dessus. La carte graphique parvient à terminer le test malgré le delta élevé lorsque la ventilation est à pleine vitesse.

En régulant le ventilateur, le CPU reste dans la course, même si sa température grimpe de 9°C environ. Le GPU lui chauffe dur ! à notre grande surprise le test passe de justesse dans des conditions plus que difficiles pour le composant. Nous n'évoquons pas les mesures annexes qui, bien qu'un peu élevées, restent dans la norme.

On se rend bien compte des points de chauffe avec l'IR

• Et à 140W alors ?

Nous tentons tout de même de lancer la charge avec 140W sous le dissipateur, ce qui parrait un poil contraignant dans ce boîtier compact. Là encore, le Q500L ne se laisse pas démonter et joue de sa proximité avec le processeur pour lui permettre de finir la première partie du test. Le delta est assez élevé dans ces conditions, ce qui n'augure rien de bon pour la suite. Mais ! On parle encore trop vite. Les aérations du boîtier permettent à l'air chaud de s'échapper. Le test passe, malgré un delta 14°C supérieurs.