Microsoft expérimente une version gratuite d'Office, financée par la pub |
————— 25 Février 2025 à 14h37 —— 23815 vues
Microsoft expérimente une version gratuite d'Office, financée par la pub |
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Utiliser la version bureau d’Office 365 sur Windows sans débourser un centime, mais au prix de publicités ? C'est l'avant-goût proposé à certains utilisateurs. Microsoft expérimente, mais se défend de vouloir le mettre à sa carte pour l'instant ; l'entreprise parle de « tests limités ».
Idéal pour se concentrer © Beebom
Vous avez certainement vu passer l’info chez plusieurs confrères. Initialement, c’est le site Beebom qui a remarqué qu'une version d'Office pour Windows, avec pub, avait fait ses débuts en Inde. Quelques chanceux peuvent accéder aux versions desktop de Word, Excel, PowerPoint sans abonnement à Microsoft 365. La contrepartie de cette générosité : de la publicité. Certaines sont continuellement affichées dans un panneau latéral ; d'autres lancées ponctuellement via un spot vidéo de quinze secondes (diffusé en mode muet).
Hélas, de nombreuses fonctionnalités des versions payantes sont soustraites de ce menu. De plus, les sauvegardes impliquent de passer par OneDrive ; il n’est pas possible d’enregistrer en local.
La firme de Redmond a commenté sa démarche auprès de PCWorld : « Microsoft a effectué quelques tests limités. Pour l'instant, il n'est pas prévu de lancer une version gratuite et financée par la publicité des applications de bureau de Microsoft Office. »
Nonobstant, l'entreprise a consacré des ressources au développement de cette application Office fonctionnant avec des publicités. De telles expérimentations se font rarement « pour la science », d'autant plus dans ce milieu ; elles reflètent une ambition sous-jacente. Il est probable que l’entreprise teste le terrain et évalue les retours des utilisateurs. Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas pu expérimenter cette version sur notre machine. Le choix Essayer gratuitement n'est pas proposé.
© Beebom
Beebom a dressé la liste des fonctionnalités absentes de cette version monétisée par la pub, et elles sont nombreuses. Entre Word et PowerPoint, ce sont près d’une trentaine d’options qui manquent à l’appel.
En pratique, pour un utilisateur lambda, des alternatives véritablement gratuites comme LibreOffice restent donc largement plus attrayantes et fournies. Quant à ceux qui tiennent absolument à rester sur Microsoft Office pour maintenir une compatibilité totale avec leur flux de travail, ils risquent de se heurter aux limites de cette version allégée. Bref, si Microsoft finit par servir une formule financée par la publicité, il faudra sûrement un plat de résistance et des hors-d'œuvre plus consistants.
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Perso, en tant qu'indépendant, j'ai besoin de partager des documents Office avec un contrôle d'accès (OndeDrive), de faire des rapport avec les outils Power, d'intégrer des objets ou des documents Office dans d'autres documents offices, etc etc
Une suite bureautique ce n'est pas uniquement un traitement de texte et un tableur ..
Attention, cela ne veut pas dire que la suite Office avec M365 est sans défaut, il y en a plein mais de là à dire que LibreOffice est son concurent, je te le dis directe: non, tu te trompes.
J'utilise aussi Excel pour son interface avec les ténors du marché. Impress est aussi très peu compatible avec Powerpoint, mais je fais pas de présentation de ce type (j'en eu fait il y a 20 ans). Je préfère diffuser du papier ou du PDF.
Toute manière c'est moi qui décide dans quel document tout le monde va travailler (puisqu'à la base c'est moi qui les produit) et je suis souple sur les formats bureautiques.
Ce qui me gave c'est leur interface actuelle alors que Libreoffice est constant. Quant à onedrive, j'utilise Wetrans et sinon l'email pour du transfert immédiat..J'évite de sauvgarder quoi que ce soit ailleurs que chez moi et un email envoyé c'est une preuve directe, moins évidente pour la mise en partage sur un cloud.
Le plus navrant c'est qu'il y a de moins en moins de secrétaires et du coup on oblige l'individu lambda à s'adapter à chaque version de leur interface alambiquée, qui a pas le temps de "s'amuser".