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Quelle perte de performance pour les correctifs de sécurité de POWER ?

En début de semaine, nous apprenions qu’une faille de sécurité touchait l’architecture POWER d’IBM, forçant un flush L1 lors de changement de contextes avec élévation de privilèges. Puisque l’opération touche l’intégralité du cache, nous nous attendions à des performances en baisse suite au correctif, et c’est — comme à son habitude — au camarade Phoronix de se charger de tester cela. Au rapport, un Blackbird équipé d’une architecture POWER9 présentant 4 cœurs et 16 threads (le quad-SMT étant une spécialité d’IMB) sous Ubuntu 20.10 pour constater l’étendue des dégâts.

 

ibm

 

Comme d’habitude sur ce genre de correctif, ce sont les manipulations sur des bases de données, coûteuses en lecture/écritures disque et donc passage par le kernel, qui sont les plus impactées, avec des augmentations des temps d’exécution pouvant monter à 10 %. Fort heureusement, ce n’est pas le cas sur toutes les charges de travail - PostgreSQL et MariaDB se retrouvent globalement minoritairement impactés, et les tâches de compilation, testées avec pour unique représentant le noyau Linux, n’accusent d’une baisse que d’une poignée de pourcents : pas de quoi ternir la réputation d’IBM, mais plutôt de quoi prouver que nul fabriquant de CPU n’est réellement à l’abri. AMD ou ARM, bientôt votre tour ?

 

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