Hardware Pr0n • La ruée vers l'or dans le hardware |
————— 12 Avril 2021 à 10h36 —— 20931 vues
Hardware Pr0n • La ruée vers l'or dans le hardware |
————— 12 Avril 2021 à 10h36 —— 20931 vues
Les PC en carton, c'est chouette, mais ça ne pèse pas bien lourd sur le plan de l'esthétique et de la solidité, il faut bien le dire. Et puis v'là le coup dur pour l'ego, difficile à avaler pour un être naturellement si fier et clairement fasciné depuis la nuit des temps par les choses qui brillent dans le noir. Dire que tout avait commencé dans les grottes d'antan avec le feu, le RGB originel après le soleil et les étoiles, mais on a rapidement aussi pu s'en mettre plein les mirettes avec les fameux éléments chatoyants déterrés du sol, comme les diamants, l'or et l'argent, moyennement quelques traitements préalables.
Et parce les choses n'ont en fin de compte pas tellement évolué depuis nos ancêtres, quoi qu'on en dise, si ce n'est pour le fait que nous avons désormais accès à des outils magiques extraordinaires, cette fascination pour les paillettes se retrouve naturellement toujours aujourd'hui, mais exprimée différemment par l'intermédiaire de bon nombre d'objets de notre quotidien. Pour nos PC, il y a le RGB, qui s'est petit à petit imposé comme la source de bling du peuple et allume le feu sous nos yeux ébahis dans nos tours et autour, et puis il y a les vrais trucs naturellement bling bling pour les plus fortunés !
En vrai, ce n'est pas toujours très classe, mais il faut avouer que ça en jette parfois tout de même, un avis parfaitement subjectif, naturellement. En tout cas, les exemples ne manquent pas et se sont forcément multipliés au fur et à mesure que les nouvelles technologies se sont démocratisées. On ne va pas tous les cataloguer, sinon on n'en finirait pas, mais voici quelques beaux exemples de hardware bien doré !
Deux exemples récents, à gauche des modules DDR4 de chez Apacer et à droite de la DDR4 de chez G.Skill. Si on peut ne pas aimer le design un poil « brutaliste » des modules Phanter ni le côté Swarovsky de la Trident Z Royal, on peut très bien imaginer des configurations où leur style apportera une touche plutôt sympathique et unique. Bien entendu, pas de vrai or ici ni même de vrais diamants, restons réalistes et gardons encore les pieds sur terre.
Souvenir souvenir (pour certain peut-être en tout cas), la carte mère Elitegroup Z77H2-A2X Ultimate Golden Edition d'ECS de 2013, une plateforme pour Ivy Bridge avec du bon goût (surtout comparativement aux mélanges de couleurs qui se faisaient encore à l'époque), le mélange or et noir n'était en effet pas pour déplaire. Par contre, on voit bien à quel point les modèles haut de gamme d'antan n'avaient pas grand-chose à voir avec ceux d'aujourd'hui, et les prix non plus d'ailleurs.
On passe d'emblée aux choses très sérieuses avec un UltraBook ASUS Zenbook dans une version exclusive en or solide 18 carats ou 24 carats, et des boutons en diamants ici et là , crée par le studio artistique MJ en Ukraine. On n'a pas su retrouver son prix, mais considérant que ce fut une pièce unique sur mesure, ça a dû taper brutalement haut. À gauche la version « Midas » d'un MacBook 2013 avec de l'or 24 carats engravés et des diamants pour former le logo de la Pomme ! Que demander de plus ? Cette fois-ci, on a trouvé un prix : 30 000 $ !
Probablement le mini-PC le plus cher de l'histoire, un NUC de 2017 dont le boîtier fut intégralement fait d'or 18 carats ! À l'époque, une offre spéciale en direct de la Suisse pour les clients qui pouvaient se permettre le million de dollars qu'il fallait dépenser pour s'en offrir un. À 7 kg l'engin, la majorité du poids était sans aucun doute celui de l'or, ce qui en faisait tout de même un bon gros lingot et un investissement moins futile qu'il en a l'air, certes, avec un premium exceptionnellement élevé, même en tenant compte du prix de l'or aujourd'hui.
À droite, encore une création de chez MJ Studio, un « superordinateur » plaqué or et qui aurait alors embarqué une sorte de système cryogénique... Curieux, mais on a pas réussi à trouver plus d'information sur cet engin a priori particulier sur le papier. À gauche, le « sublime » Moneual 701 Jewelry , une création coréenne remontant à 2009, la belle époque Core 2 Duo, ATI Radeon HD 4000 et Windows Vista. C'est d'ailleurs ce qu'embarquait cette machine, en plus d'un « superbe » écran LCD 800 x 480, des haut-parleurs et un lecteur DVD-R ! En somme, une vraie machine multimédia tout-en-un polyvalente, mais certainement pas portable, le Moneual 701 pesait 35 kg, incrusté de 3554 pierres Swarosky, et un mélange de panneaux en or et en laiton. La pièce était proposée pour la modique somme de 30 000 $, aujourd'hui parfaite pour le musée ou les collectionneurs.
Ce clavier est un exemple très récent, preuve encore que les années n'ont rien changé à cette fascination pour l'or. On avait d'ailleurs parlé, Il s'agit du XPG Summoners conçus par ADATA en 2020, un clavier sans RGB et plaqué d'or 24 carats. Officiellement, cet exemplaire n'a jamais été commercialisé, mais quelques-uns ont été distribués ou offerts individuellement. Il est estimé qu'il aurait coûté vers les 10 000 $ dans le commerce. À l'usage, le Summoners se serait contre toute attente comporté comme un clavier parfaitement normal. Dans nos rêves, un exemplaire qu'on aurait bien aimé tester, juste histoire de...
Peu d'infos sur la souris et la clé USB, si ce n'est qu'il s'agissait encore d'une création du fameux studio MJ, clairement abonné à transformation luxueuse de hardware mondain. On imagine que la surface entièrement recouverte de pierres - Swarovsky ou vrais diamants, allez savoir - devait être bien agréable sous la main. Autant un objet d'art que de décoration, plus qu'une souris vraiment utilisable ? À gauche, retour au presque présent avec une nouveauté bien récente, un kit PS5 avec la console en question, deux manettes et le casque Pulse, mais tous customisés avec de l'or 24 carats, ou de l'or rose ou du platine. Une création par l'anglais Truly Exquisite, limitée à 250 exemplaires par article et finition, et des prix pouvant aller jusqu'à 10 500 $, comme pour le kit montré en photo.
On achève cette tournée avec un instant vraiment rétro, qui n'a finalement pas grand-chose avec le bling futile des articles présentés ci-dessus, puisque l'or fut aussi longtemps une matière indispensable dans la fabrication des puces des premiers processeurs, en dehors, comme au-dedans. Ainsi, certains d'entre vous le savent sans aucun doute, plusieurs de ces anciens exemplaires sont devenus de véritables pièces de collection (comme la puce AMD à gauche, fabriquée par Intel en 1982), mais d'autres ont également longtemps été chassées (ou le sont toujours ?) pour en extraire leur contenu d'or. Le meilleur rendement est généralement attribué au Pentium Pro montré ci-dessus, qui contiendrait jusqu'à 1g d'or, parait-il. Une quantité variable selon la source. Mais attention, c'est un procédé fastidieux et nécessitant des produits chimiques très toxiques, une opération qui n'en vaut clairement plus la peine avec les CPU récents, dont seuls les pins contiennent encore un peu d'or.
Un poil avant ?Après CDH, du « Hard du Hard » chez Intel pour expliquer le CPU moderne | Un peu plus tard ...Ventes de jeux vidéo : Outriders en folie ! |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 | |
 |