Test • GIGABYTE RTX 3070 Ti Gaming OC |
————— 10 Juin 2021
Test • GIGABYTE RTX 3070 Ti Gaming OC |
————— 10 Juin 2021
Il est temps de passer aux choses sérieuses maintenant : que vaut cette petite carte graphique en situation réelle ? De nos jours, analyser les performances en jeu est tout juste utile pour faire des graphes bourrés de chiffres parfois creux. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte vraiment dans la vie de tous les jours : la stabilité, la température et le bruit. Et pour se faire, nous ferons appel à notre Picoscope favori Robert avec sa pince ampèremétrique. En plus de ça, nous rajouterons une caméra thermique pour les tests de température et un combo micro/carte son afin de mesurer la perturbation sonore sur tout le spectre de fréquence.
Pour faire cracher les bits sur notre carte graphique, nous utilisons un moteur 3D assez gourmand et compatible RTX et DLSS. Tous les tests sont effectués en 4K afin de générer des pics de courants les plus forts que possible, ce qui fait consommer et chauffer au maximum la carte passée sur le banc.
Côté nuisances sonores, nous allons étudier quelles sont les perturbations non pas sur une valeur globale du niveau acoustique, mais sur un spectre correspondant à notre plage de fréquences audibles. Cela nous permet d'obtenir un résultat plus précis sur les sources de bruit et leur incidence réelle sur notre confort d'utilisation. Trois puissances de moulinage ont été retenues : 30% (idle / bureautique), 60% (charge normale) et 90% (jeu à burne et/ou applicatif intensif). Nous mesurons le son à l'aide de notre interface son Scarlett en plaçant le micro à 30 cm de la paroi fermée.
La demande en courant est plus intense que sur le modèle non Ti, mais il semblerait que ce ne soit pas un problème pour cette RTX 3070 Ti Gaming OC. Néanmoins, nous pouvons voir qu'un bruit de fond un peu plus élevé que la moyenne des cartes Ampere est présent ici, et les pics de courant sont difficilement amortis, entrainant donc des montés et descentes assez fréquentes et intenses. Rien de dramatique pour autant, puisque nous n'avons pas d'oscillations parasites lors des gros appels de courant, donc pas d'inquiétude sur la longévité du GPU.
La RTX 3070 Ti tiens la barre face à la puissance reçue, néanmoins un léger bruit de fond peut se montrer sur le courant.
Cette hausse de la consommation se traduit aussi sur les pics de courant, donnant un courant moyen de 22,3 A (267,6 W) sur les prises +12V, les pics atteignent les 33,7 A (404,4 W), obligeant l'utilisateur à disposer d'une alimentation plus solide que pour les versions non Ti. Ainsi, nous nous rapprochons des RTX 3080 et une alimentation de 650 W 80PLUS Gold minimum est préférable, et si jamais vous optez pour un CPU plutôt gourmand - 8 cœurs ou plus - un minimum de 700 W est préférable, surtout en cas d'OC.
GIGABYTE continu d'employer son système de rotation opposée entre les ventilateurs Windforce 3X, le tout accompagné d'un radiateur très chargé en cuivre :
Le radiateur est très similaire à ce que nous retrouvons sur les cartes graphiques du fabricant pour les GA102 : massif et cuivré.
GIGABYTE a gardé un radiateur très proche de celui des ses cartes graphiques à base de GA102, et pour cause, vu la consommation du GA104-400, il faut prévoir quelque chose de solide. Nous sommes donc avec un bloc bien épais, avec des points de contact en cuivre et des adaptations afin de pouvoir prendre tous les VRM en compte, même ceux de la VRAM. Nous nous attendons donc à de bonnes performances thermiques, bien qu'un souci restera : le GA104-400 étant plus petit, sa surface de contact sera plus faible, donc il est possible que le refroidissement perde en efficacité.
Image infrarouge de la carte : à gauche au repos, à droite en charge
Par contre, on perd le pont thermique entre le PCB et la backplate sur ce modèle, ce qui est fort dommage pour aider à refroidir correctement les VRM et la VRAM. Toutefois le radiateur massif semble faire sont travail comme il faut, et limite fortement les pics de température sur l'ensemble des composants. C'est donc une mission réussie, puisque le gain par rapport au modèle de référence est notable, voyons donc l'influence sur les performances.
Retournons avec les cyborgs pour faire chauffer notre carte graphique, et analysons ce que cela donne au boute de quelques minutes :
Les gains sont présents sur tous les points en comparaison avec la version FE, que ce soit sur les températures ou sur les fréquences, avec un gain notable de plus de 5 % en mégahertz. Pour ce qui est des températures, nous gagnons environ 10 °C sur tous les capteurs, donc le constat restera simple : plus de performances en jeu, pour une carte qui chauffe moins et qui reste plus stable dans la durée. De quoi ravir les joueurs qui vivent dans des régions chaudes ou qui n'ont pas de climatiseur l'été.
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