eGPU sur Ice Lake vs Coffee Lake : enfin une solution crédible ?

L'univers des eGPU, après une série de nouveautés chez un peu tous les intégrateurs, s'est plutôt calmé ces derniers temps. Attention à la confusion par contre : il est bien question des eGPU, c'est-à-dire des external GPU, ajoutés par un dock connecté au PC portable ; a contrario des iGPU, qui sont eux les integrated GPU, synonyme de la partie graphique présente dans la puce.

La vision de la chose chez OSS

Si la fonctionnalité est disponible depuis Skylake de par l'intégration possible d'un contrôleur Thunderbolt 3 dans le chipset incorporant une ligne PCIe x4, Ice Lake a fait un bon en avant en le plaçant directement dans le CPU et en doublant le nombre de lignes disponibles pour deux ports. Notez que pour les plus bidouilleurs d'entre vous, il est possible de relier un ordinateur de génération plus ancienne avec un adaptateur chinois EXP GDC, mais l'opération n'est pas garantie...

Dans l'ensemble, les progrès d'Ice Lake sont impressionnants : entre un i7-1065G7 (4c/8t @ 1,30 GHz de base et 3,90 GHz en turbo) et un i7-8750H (6c/12t @ 2,20 - 4,10 GHz) respectivement issu d'un Razer Blade Stealth et d'un MSI GS65, tous deux reliés à un Razer Chroma X contenant une GTX 1080 Ti, il n'y a pas photo. Alors que la balance CPU penche vers l'ancienne génération, l'immense majorité des titres testés a bénéficié de gains allant jusqu'à 36 % dans le cas de Raibow Six: Siege en 1080p Ultra, alors même que Time Spy version CPU montrait 61,4 % en faveur de l'aîné ! Le constat est répété en 4K, où seuls Time Spy, Call Of Duty: Modern Warfare en préréglage "bas" et Gears of Wars 5 laissent Coffee Lake devant.

Voilà qui rebat encore davantage les cartes entre un PC de bureau et un portable, si le surcoût de plusieurs centaines d'euros du dock ne vous ennuie pas... et que le bousin est de base suffisamment couillu et refroidit pour un usage ludique. Fixe vs portable, une bataille à tester plus en profondeur ?