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AMD persiste et signe, il avait toujours prévu la baisse des prix sur Navi depuis l'E3

A l'E3, AMD avait présenté en grandes pompes ses cartes Navi, allant même jusqu'à dévoiler le prix comme Lisa Su le fait toujours sur ses salons depuis Polaris et la fameuse RX 480 à 199 $, ainsi que sur ses futures cartes à paraître. Les tarifs étaient de 379 $ pour la RX 5700 et 449 $, affichés en grand. Parallèlement à ça, Nvidia présentait en catimini dans une conférence privée à l'E3 ses plans pour le refresh de sa gamme Turing RTX. Conscient que les Navi étaient efficaces, la série Super fut pensée même si Nvidia s'en défend. Les tests et prix étant parus avant ceux de Navi, le 2 juillet avant le 7 juillet, évidemment qu'AMD a dû revoir sa stratégie puisque les Super offraient mieux pour le même prix que la gamme d'avant.

 

AMD fatalement a annoncé des tarifs moindres pour ses cartes au lancement le 7 juillet, alors que systématiquement AMD ne baisse pas les prix de ses cartes affichés lors du gros salon. Mais AMD aimerait faire croire que c'est la coïncidence qui est la raison de cette baisse. Mr Herkelman d'AMD tente de garder le tête haute et déclare que cette baisse était prévue pour faire bouger les Geforce, mais rien n'y fait, le truc ne prend pas. Les Super ont en réalité probablement étonné ou ennuyé AMD au point de faire perdre de la compétitivité aux Navi. Le levier pour les rendre meilleures reste le prix en dernier recours. Comme les Navi furent la raison de la gamme Super, les Super sont la raison de la baisse de prix soudaine, inhabituelle des Navi. Pour discréditer la thèse de Herkelman, AMD a t-il pensé la même stratégie pour les puces Intel ? Annoncer des prix pour faire baisser son concurrent avant de consentir une nouvelle baisse au moment du lancement des Ryzen 3000 ? La réponse est bien entendu non, puisqu'Intel est moins bien placé et donc offre une concurrence moins féroce désormais depuis que l'architecture Zen est là et que le géant bleu est empêtré dans son 10nm.

 

C'est de la com, et ni les rouges ni les verts ne veulent avouer que c'est l'action de l'autre qui a motivé les changements de stratégie. C’est un peu puéril, mais ce sont des sociétés dont l'image de marque est responsable du volume des ventes, et donc avouer ses faiblesses c'est finalement avouer que l'autre est meilleur. Ce qui est tout bonnement impensable !

 

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