Test • AMD RADEON VII |
————— 07 Février 2019
Test • AMD RADEON VII |
————— 07 Février 2019
Le dernier-né de la célèbre franchise Anno, développée par le studio allemand Blue Byte Ubisoft (ex Relative Design), nous projette encore un peu plus loin dans le futur. 2205 est davantage axé sur le développement économique puisque les conflits entre factions concurrentes ont été éradiqués et remplacés par des escarmouches dispensables face à un groupe terroriste. Le côté addictif de la simulation est toujours bien présent, mais la lassitude peut gagner certains du fait de ce manque de compétition militaire entre corporations. Techniquement, le jeu s'appuie sur le moteur DX11 InitEngine et réalise une progression visuelle par rapport à son devancier, en particulier au niveau des ombres et de l'utilisation de la tesselation (pour les cratères sur la lune par exemple). Le jeu est maintenu à jour via Uplay et nous utilisons pour mesurer les performances, un déplacement reproductible à partir d'une sauvegarde personnelle dans l'environnement lunaire (le plus gourmand), toutes les options au maximum, couplées à l'anti-aliasing 4X en QHD et 2X en UHD
Un joli pont, de belles routes... mais où sont les voitures ?
Ce moteur particulièrement exigeant en puissance de calcul, a logiquement une préférence pour le rouge et Turing, corroborant ainsi nos tests synthétiques. Même si l'écart théorique à ce niveau, séparant la Vega64 de la Radeon VII est limité, en pratique il se situe aux alentours de 20% que l'on retrouve ici en jeu. De quoi devancer la GTX 1080 Ti, mais juste égaler la RTX 2070.
Après une pause de 2 ans ayant permis à la franchise de trouver un second souffle avec l'Opus Origins, Ubisoft a repris un rythme d'un an entre les 2 derniers Assassin's Creed. Toutefois, Odyssey a été développé par le studio de Québec (auquel on doit AC Syndicate) durant 3 années, tandis que son prédécesseur est le fruit de l'équipe de Montréal. Le scénario du dernier né plonge le joueur près de 400 ans avant les événements relatés dans Origins, au beau milieu de la guerre du Péloponnèse, voyant s'affronter Athènes et Sparte, au sein de la future Grèce. Comme toujours avec cette licence, c'est l'Anvil Next 2 qui anime tout cela. Le résultat artistique est correct, même si particulièrement lourd d'un point de vue des exigences hardware. Le jeu est maintenu à jour via Uplay et nous utilisons le benchmark intégré en mesurant les performances à l'aide de Fraps. Le profil Ultra est retenu pour les réglages graphiques.
Lui que poursuit l’ombre affreuse de l’Hydre, Guillaume le chevelu se prend pour Zeus, mais ses attributs le ramènent à l'amère réalité !
L'Anvil Next avait tendance à préférer le côté vert, toutefois, le partenariat actuel AMD / Ubisoft profite aux RADEON qui font légèrement mieux que leurs cibles respectives. La nouvelle venue parvient de son côté à égaler la RTX 2080 dans les 2 définitions, elle crée d'ailleurs un écart important avec sa devancière en UHD. Notons que le stuttering qui impactait toutes les cartes avec les versions précédentes du jeu, est corrigé avec la version 1.1.3. Malgré tout, la gourmandise du moteur pour un résultat artistique correct mais pas exceptionnel non plus, laisse pantois.
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