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Et si Ubisoft était le prochain gros du jeu vidéo à se faire racheter ?

Au cas où cela vous avait échappé, il y a eu plusieurs vagues de consolidations ces derniers temps dans l'industrie du jeu vidéo, où petits et moins petits se sont fait manger par plus gros (comme souvent), et parfois pour des sommes toujours plus folles. On pensera bien évidemment à Microsoft en particulier, l'ogre qui a mangé ZeniMax (maison mère de Besthesda) et s'affaire maintenant à se goinfrer Activision-Blizzard, une transaction dans laquelle Microsoft est prête à y engouffrer pratiquement 70 milliards de dollars, rien que ça ! Avec des montants un peu moins fous, on pourra aussi se souvenir que Sony s'est payé Bungie en février dernier et que Take Two s'est lancé pour ingurgiter Zynga. Naturellement, toutes ces transactions ne sont pas encore actées, ça ne se fait jamais en un claquement de doigts et celle d'Activision-Blizzard en particulier, du fait de sa taille, risque bien de poser le plus de problèmes à l'aspirant acquéreur. Bref, vous avez compris, ça bouge beaucoup dans cette industrie mature où il s'agit à présent de manger ou se faire manger, et où les (bons) indépendants le restent de moins en moins longtemps.  

 

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 Qui pour potentiellement récupérer tout ça, et bien plus encore ?

 

Cette vague d'acquisition n'est probablement pas encore terminée, reste à savoir qui pourrait bien être le prochain sur la liste. Ubisoft, peut-être ? Si un rachat du français semblait encore improbable il y a quelques années, ce serait désormais beaucoup moins le cas. Aucun nom spécifique d'un acheteur n'a encore émergé, mais selon Bloomberg, des gros fonds communs de placement (FCP), dont Blackstone, auraient fait part de leur intérêt pour l'éventuelle acquisition de l'éditeur. Néanmoins, sachez qu'aucune négociation sérieuse n'aurait déjà été lancée. Forcément, cela nécessitera que la famille Guillemot, détenant toujours 15 % des parts, soit évidemment ouverte à une telle idée, ce dont on peut choisir d'en douter si l'on se souvient que le PDG avait rejeté une tentative d'acquisition par Vivendi en 2018 et a souvent rappelé son intention de conserver un Ubisoft indépendant. Mais ça, c'était avant. Les temps ont clairement changé et en février dernier, Yves Guillemot avait même créé la surprise en affirmant être désormais ouvert à l'idée d'examiner des offres de rachat... 

 

Autre indice, Ubisoft s'est aussi attelé ces derniers temps à faire auditer plusieurs aspects de ses affaires, ce qu'une entreprise tend apparemment à faire lorsqu'il s'agit de mieux préparer l'avenir et/ou s'assurer que tout soit en ordre, par exemple en prévision d'une vente. Yves est à présent aussi le dernier Guillemot dans la boite, son fils ayant quitté la compagnie, il n'y a donc aucun successeur familial disposé à reprendre la succession. Pour couronner le tout, un peu à l'image d'Activision-Blizzard, ce ne serait d'ailleurs pas la joie non plus en ce moment chez Ubisoft : employés mécontents, conditions de travail remises en cause, discrimination, niveau important de démissions, créativité stagnante (et c'est peu dire), retards à répétition...

Voilà, autant de choses qui font qu'Ubisoft est à présent le nouveau candidat parfait pour une acquisition. Reste à savoir par qui ? Avec une valeur boursière de « seulement » 4,7 milliards d'euros à ce jour (le titre a tout de même chuté de 60 % depuis 2018), la pilule à avaler ne serait finalement pas tellement grosse et serait pour le coup bien plus accessible ! (Source : Kotaku, via Computerbase)

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