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NuVia : une startup avec beaucoup de potentiel, qui sait bien faire parler d'elle...

Difficile, dans un monde dominé par des géants installés depuis de nombreuses années, de se faire un nom. Atteindre le grand public est pour bon nombre de petites firmes du hardware une mission ardue, voire impossible — à tort ou à raison, le paysage des start-up étant jonché d’arnaques en tout genre. Cependant, quand un nom inconnu jusqu’alors d’une boite répondant exactement à ces critères est mentionné par Mr WikiChip et Phoronix, cela a de quoi attirer notre attention.

 

Et il faut avouer que la belle a — sur papier — de quoi séduire : ses fondateurs ne sont pas moins que des architectes en chef de chez Apple, ARM, Google, Broadcom et AMD... Une sérieuse brochette de grosses têtes ! Néanmoins, la conception d’une puce n’est pas chose aisée, et il y a fort à parier que tout leur savoir-faire ne puisse être utilisé pour cause de brevets. En tout cas, leur business semble s’orienter vers le design de processeurs haute performance pour centre de calculs sous architecture ARM. Une idée bien dans l’air du temps, mais qui n’a encore jamais été exploitée avec un succès retentissant du fait d’un x86 très bien implanté et, il faut le dire, franchement bien adapté au segment.

 

nuvia logo cover

NuVia, pas NVIDIA, n’est-ce pas ?

 

Nous ne savons pas à combien de portes les gugus fondateurs ont tapé, mais ils ont trouvé écho chez quelques firmes, notamment Dell Technologues Capital et Capricorn, qui ont décidé de les financer à hauteur de 53 millions de dollars pour la phase "Serie A", un jargon des start-ups signifiant grosso modo que la firme a une stratégie suffisamment précise pour assurer sa rentabilité à terme. De quoi disrupter comme il faut le monde des processeurs ? Nous ne cachons pas notre scepticisme par rapport à ces appellations souvent plus fumeuses que techniques, mais attendons l’évolution du bousin avant de médire !

Un poil avant ?

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Un peu plus tard ...

Gamotron • Grosse semaine pour les amateurs de pêche

Les 11 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par Un ragoteur Gaulois en Auvergne-Rhône-Alpes, le Lundi 18 Novembre 2019 à 22h11  
par Un ragoteur RGB en Île-de-France le Lundi 18 Novembre 2019 à 18h45
Ah parce qu'on sait déjà que ce sera de l'ARM ?
Vu le pedigree des gars c'est on ne peut plus probable et il faudra se
lever de bonne heure pour qu'un concurrent puisse obtenir une licence
AMD64 + extensions SIMD.

 

Sinon, pour l'anecdote, ...


Linus TORVALDS concepteur de microprocesseur?

Je ne sais pas ce que tu fumes mais ça a l'air de déchirer grave les
neurones!
par Ideal, le Lundi 18 Novembre 2019 à 22h00  
par Nicolas D. le Lundi 18 Novembre 2019 à 04h56
Et sinon, les processeurs ? Non ? Peut-être ? Parce que si on vous dérange il faut le dire . Pas que la discussion n'ai pas d'intérêt, mais ce n'est pas la meilleure place ici pour dériver sur de l'économie .
Elle est très bien ta news sur vinci et uber par contre j'ai rien à dire sur ce sujet ici
par Un ragoteur RGB en Île-de-France, le Lundi 18 Novembre 2019 à 18h45  
par Un ragoteur qui pipotronne en Auvergne-Rhône-Alpes le Lundi 18 Novembre 2019 à 16h39
Désolé d'avoir dérivé quelque peu sur l'économie cependant cela me semblait
être le sujet de la news puisque la startup NUVIA dirigée par un ex-chef
de l'architecture CPU chez Apple accompagné de deux ex-architectes SoC chez
Google venait de lever son fond initial.

En revanche, pour spéculer sur les ambitions de cette startup, je suis peu
confiant en sa réussite pour les mêmes raisons que Linus TORVALDS car bien
que l'architecture ARM puisse avoir des qualités techniques, c'est surtout
l'écosystème logiciel qui détermine sa rentabilité.

source:
https://www.realworldtech.com/forum/?threadid=183440&curpostid=183486
Ah parce qu'on sait déjà que ce sera de l'ARM ?
Sinon, pour l'anecdote, Linus s'était aventuré dans le compatible x86 un poil foireux. Ca faisait à peine presque concurrence aux VIA bas de gamme. Ca n'a bien sûr pas marché.
par Un ragoteur qui pipotronne en Auvergne-Rhône-Alpes, le Lundi 18 Novembre 2019 à 16h39  
par Nicolas D. le Lundi 18 Novembre 2019 à 04h56
Et sinon, les processeurs ? Non ? Peut-être ? Parce que si on vous dérange
il faut le dire . Pas que la discussion n'ai pas d'intérêt, mais ce n'est
pas la meilleure place ici pour dériver sur de l'économie .
Désolé d'avoir dérivé quelque peu sur l'économie cependant cela me semblait
être le sujet de la news puisque la startup NUVIA dirigée par un ex-chef
de l'architecture CPU chez Apple accompagné de deux ex-architectes SoC chez
Google venait de lever son fond initial.

En revanche, pour spéculer sur les ambitions de cette startup, je suis peu
confiant en sa réussite pour les mêmes raisons que Linus TORVALDS car bien
que l'architecture ARM puisse avoir des qualités techniques, c'est surtout
l'écosystème logiciel qui détermine sa rentabilité.

source:
https://www.realworldtech.com/forum/?threadid=183440&curpostid=183486
par Nicolas D., le Lundi 18 Novembre 2019 à 04h56  
Et sinon, les processeurs ? Non ? Peut-être ? Parce que si on vous dérange il faut le dire . Pas que la discussion n'ai pas d'intérêt, mais ce n'est pas la meilleure place ici pour dériver sur de l'économie .
par Une ragoteuse à forte poitrine en Auvergne-Rhône-Alpes, le Dimanche 17 Novembre 2019 à 17h54  
par Un champion du monde en Île-de-France le Dimanche 17 Novembre 2019 à 09h28
Ils font que dans l'ultra-tranquille, mais bien sûr, même les investissements
dans la dette des états et des grands groupes n'a plus rien de tranquille,
mais au moins on peut pas les accuser de n'avoir pas pris "aucun risque".
Tout placement comporte un risque, celui de ne plus revoir son capital car
la sécurité a un coût payé par l'investisseur ou l'épargnant à travers un
défaut de l'émetteur de la créance privée ou publique même avec
refinancement à travers l'impôt.

 

Par contre les startups peuvent pas vraiment "starter" en France du fait de
la fiscalité délirante, des contraintes réglementaires et des obligations
sociales avant même d'avoir touché le premier rond de chiffre d'affaires.


Les startups en France cela n'existe pas puisque cela s'appelle des TPE
dont le financement initial provient essentiellement des créateurs qui
peine à convaincre le secteur bancaire à défaut de business plan.

Au USA le secteur financier est débridé et absurde car les fonds de
pensions investissent sur tout et n'importe quoi!

 

En plus l'Etat s'en contre-fiche de vos investissements et de l'emploi,
et est prêt à vous flinguer sur la base de n'importe quel critère nouveau
électoraliste.


Voilà pourquoi les caisses des retraites publiques obligatoires représentent
une anomalie financière qui n'ont d'utilité que de garantir la solvabilité
de l'état français càd la masse des emplois de la fonction publique.
par Une ragoteuse à forte poitrine en Auvergne-Rhône-Alpes, le Dimanche 17 Novembre 2019 à 17h51  
par Un champion du monde en Île-de-France le Dimanche 17 Novembre 2019 à 09h28
En fait si, il est propre, parce que c'est le boulot d'un investisseur ou
d'une banque que d'apporter de l'argent à des investissements risqués.
C'est surtout le boulot d'investisseurs privés dont des gestionnaires de
fonds et les banques d'affaires... si seulement ces dernières n'avaient pas
la main dans le pot de confiture des dépôts des épargnants et c'est là que
le secteur bancaire refoule une odeur nauséabonde!

 

L'économie ça avance comme ça, du moins aux USA.


En France aussi car les épargnants ne sont que propriétaires d'une créance
bancaire (càd une obligation à zéro coupon) sur leur compte de dépôt, ni
plus ni moins.

 

Bon, en France justement, les investissements risqués dans des stratups, ça
n'existe pas au niveau des banques et des assurances.


Jusqu'à preuve du contraire, il me semble que les assurances ne peuvent pas
acquérir d'actions mais peuvent acquérir des obligations y compris des
obligations privées émises par une random startup.

En revanche, les banques n'ont aucune sorte de restriction au niveau des
véhicules d'investissement/spéculation et peu importe le nombre de crises
financières, ce secteur ne subi que des MAJ d'une régulation cosmétique
(cf. titrisation).
par persécuté par oligarchie en Région de Bruxelles, le Dimanche 17 Novembre 2019 à 12h24  
Il est tellement propre qu'il est blanchi et défiscalisé. Les GAFAM ont profités des investissements des contribuables US pour les infrastructures Internet, électrique, routes et autres.
Même Elon musk a évité la faillite de Space X et Tesla grâce aux aides du contribuable américain.
Une startup fiancées directement par de grandes multinationales, ne sont pas vraiment des startups.
La réglementation est inexistante, 3000 € pour une certification CE sans contrôle.
C'est très bien d'annuler des projets trop polluants.
Notre ragoteur d'Auvergne est plus réaliste que vous, champion du monde d'une idéologie destructrice.
Paris est en apesanteur, tellement il faut monter pour y aller.
Pas mieux pour la capitale du lobbying.

[quote name='Un champion du monde en Île-de-France' date='17 November 2019 - 10:28 AM' timestamp='1573982905' post='748968']
En fait si, il est propre, parce que c'est le boulot d'un investisseur ou d'une banque que d'apporter de l'argent à des investissements risqués. L'économie ça avance comme ça, du moins aux USA.
la fiscalité délirante, des contraintes réglementaires et des obligations sociales avant même d'avoir touché le premier rond de chiffre d'affaires.[/quote
par Un champion du monde en Île-de-France, le Dimanche 17 Novembre 2019 à 09h28  
par Un ragoteur qui draille en Auvergne-Rhône-Alpes le Samedi 16 Novembre 2019 à 23h31
Bref, l'univers des startups n'est pas très propre comme tout ce qui touche
au pognon!
En fait si, il est propre, parce que c'est le boulot d'un investisseur ou d'une banque que d'apporter de l'argent à des investissements risqués. L'économie ça avance comme ça, du moins aux USA. Bon, en France justement, les investissements risqués dans des stratups, ça n'existe pas au niveau des banques et des assurances. Ils font que dans l'ultra-tranquille, mais bien sûr, même les investissements dans la dette des états et des grands groupes n'a plus rien de tranquille, mais au moins on peut pas les accuser de n'avoir pas pris "aucun risque". Par contre les startups peuvent pas vraiment "starter" en France du fait de la fiscalité délirante, des contraintes réglementaires et des obligations sociales avant même d'avoir touché le premier rond de chiffre d'affaires. En plus l'Etat s'en contre-fiche de vos investissements et de l'emploi, et est prêt à vous flinguer sur la base de n'importe quel critère nouveau électoraliste. La majorité des électeurs français vivent au moins en partie des aides sociales et je parle pas des retraites qui sont un dû sur cotisation de gens qui ont bossé, et donc n'en ont rien à péter de l'économie. Voire le cas du site d'aménagement Europacity non autorisé, des usines de transformation d'huile de Palme en carburant chez Total interdites, de l'aéroport NDL annulé, des revirements incessants, non annoncés, des réglementations. Ca donne pas envie à une investisseur de miser sur un startup française, à juste titre.
par Un ragoteur qui draille en Auvergne-Rhône-Alpes, le Samedi 16 Novembre 2019 à 23h31  
 

Nous ne savons pas à combien de portes les gugus fondateurs ont tapé, mais
ils ont trouvé écho chez quelques firmes, notamment Dell Technologues Capital
et Caoricorn, qui ont décidé de les financer à hauteur de 53 millions de
dollars pour la phase "Serie A", un jargon des start-ups signifiant grosso
modo que la firme a une stratégie suffisamment précise pour assurer sa
rentabilité à terme
.


Je suis bien curieux de savoir quelle était la stratégie de Uber pour
décrocher ses premiers millions d'investissement en Series A tandis que
la boite n'a pas déclaré un seul trimestre de profit depuis son IPO...

En réalité, les investissements de Series A relèvent plus de tickets de
loterie que de business plan sérieux et clairement une poignée
d'investisseurs assis sur la montagne de cash des fonds de pensions
anglosaxons prennent du plaisir à jouer à la loterie en pariant sur tout
ce qui bouge quitte à enchainer les faillites pour quelques rares succès.

En France, les épargnants ne sont pas plus à l'abri puisque les banques
n'ont PAS cessé de titriser leurs dettes dont le pseudo Fond de Garantie
ne fait pas exception car il n'est pas évalué en cash mais seulement en
valeur autojustifiée par des agences de notation qui ont pour clients...
des banques.

Bref, l'univers des startups n'est pas très propre comme tout ce qui touche
au pognon!
par Un ragoteur qui pipotronne en Île-de-France, le Samedi 16 Novembre 2019 à 19h13  
Filiale de Vinci. Spécialiste pour retaper les centrales nuke.
Ouep, assez en pointe effectivement.