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L'école LDLC dévoile son programme

En janvier, on découvrait que l'école de Laurent de La Clergerie n'était pas un projet en l'air et qu'en septembre, 30 heureux bacheliers triés sur le volet pourraient faire partie de la toute première classe de cadres généralistes du monde des nouvelles technologies, formés sur trois années.

 

Une offre sympathique qui souffrait jusque là de l'absence d'un programme détaillé à présenter. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, la chose étant accessible en ligne, même si on ne trouve que les grandes lignes de chaque axe qui sera traité, accompagné du temps qui lui sera dévolu. Voilà ce que cela donnera :

 

Technologies et usages - 450h
  • Fondamentaux, algorithmique et programmation - 130h
  • Architectures, réseaux, internet, web - 125h
  • Gestion des données, big data et MDM - 90h
  • Objets technologiques et prototypes - 55h
  • Culture générale scientifique et technique - 50h

 

Acteurs et vecteurs de communication - 430h
  • Communication personnelle et d'entreprise - 80h
  • Web et m-marketing : stratégie et opérations - 75h
  • Rédaction et gestion de contenues - 55h
  • Création site internet et mobile, référencement SEO/SEM - 60h
  • Génération de trafic, multicanal et CRM - 60h
  • Création et création graphique - 45h
  • Réseaux sociaux et empreinte numérique - 55h

 

Vie de l'entreprise - 430h
  • Approche stratégique et entrepreneuriale de l'entreprise - 100h
  • Vision financière - 60h
  • Service de support et de soutien - 95h
  • Gestion de la production et logistique - 55h
  • Achats, vente et commerce international - 50h
  • Marketing et gestion de la relation client - 70h

 

Perspectives & Réalités - 405h
  • Humanités classiques - 100h
  • Sciences du langage - 45h
  • Histoire de l'art - 80h
  • Culture lyonnaise - 65h
  • Humanités et culture numériques - 80h
  • Sujets contemporains - 35h

 

Si les trois premiers axes semblent cohérents et si la culture générale est toujours une bonne chose, 145 heures d'histoire de l'Art et de culture lyonnaise risquent d'en décourager plus d'un. Quoique la ville est jolie, son histoire intéressante et qu'il y a bien pire qu'un bouchon Lyonnais pour se faire péter l'estomac. Dans l'absolu, on se retrouve face à une offre similaire à ce que l'on peut trouver ailleurs, avec des titres tout aussi obscurs que ceux utilisés dans les universités françaises, à voir maintenant la place que trouveront les jeunes diplômés de chez LDLC dans trois ans avec ce bagage. Il faut garder en tête que cette école se veut capable de former des personnes qui seront autonomes et à l'aise sur un grand nombre de fonctions et devraient donc être capables d'entreprendre d'elles-mêmes, sans forcément courir après un CDI.

 

ecole ldlc

 

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