Test • Silverstone Raven 2 |
————— 01 Septembre 2009
Test • Silverstone Raven 2 |
————— 01 Septembre 2009
On commence par une petite vue globale du boîtier, l'occasion déjà de constater plusieurs caractéristiques peu communes. Citons tout d'abord cette particularité d'être très profond, mais en revanche pas très haut, qui lui donne un aspect très trapu. Mais surtout ce qui ne vous a sans doute pas échappé, c'est le fait que la vitre en plexiglas se situe sur le panneau latéral droit et non le gauche. Sur 99% des boîtiers mettre une fenêtre de ce côté n'aurait pas de sens puisqu'elle donnerait sur le dos de la plaque de fixation de la carte mère, mais voilà : le Raven 2 est ce pourcent restant. Une particularité qu'il ne partage même pas avec son aîné le Raven RV01, qui possédait bien une fenêtre et un accès à la configuration par le panneau gauche lui.
Une petite vue encore un peu plus de côté pour mieux se rendre compte de tout cela encore. Rappel des dimensions du RV02 : 50cm de haut pour 64 de profondeur.
La fasse avant du Raven 2 est très massive, pour ne pas dire un peu austère. Le Raven premier du nom n'avait pas fait l'unanimité avec un design un peu trop futuriste, et on comprend que SilverStone ait souhaité revenir à quelque chose de plus basique, mais force est de constater que certains trouveront désormais que la face avant du Raven 2 est elle un peu "fade".
On trouve en bas néanmoins une petite touche de design avec le logo "Raven", mais surtout en haut, où vous apercevez une sorte de "V" translucide. Il abrite en réalité une diode bleue que l'on peut heureusement brancher ou non à sa guise. Heureusement car il s'avère qu'elle brille vraiment très fort, à réserver donc à ceux qui sont fans de boîtiers qu'on ne peut pas manquer la nuit.
Pour le côté pratique désormais, on retrouve bien, comme prévu, les 8 baies 5.25" annoncées lors de la présentation du boîtier, même si nous savons déjà qu'en réalité 3 d'entre elles abritent la cage à disques durs.
Après la face avant nous enchainons comme à notre habitude par la face arrière sauf que... celle-ci ne ressemble vraiment pas à ce que nous avons l'habitude de voir ! Elle est même vide, à l'exception d'une trappe grillagée en plastique munie de deux ergots.
Une fois retirée, on comprend qu'il s'agit là en fait juste d'un filtre à poussière externe, dont on peut saluer en tout cas l'accessibilité : pas besoin d'ouvrir le boîtier, ni de le soulever, il faut juste pouvoir passer la main derrière.
N'ayant pas trouvé grand chose à l'arrière de notre Raven 2, nous allons maintenant nous attarder au dessus de celui-ci, en commençant par remarquer à l'avant de la tour la présence des connectiques.
Et là des choses surprennent. La première, c'est la pauvreté des connectiques proposées. Deux ports USB 2.0 qui entourent les prises casque et micro, et circulez il n'y a rien d'autre à voir. eSATA ? Non. Un petit Firewire au moins alors ? Non plus. Nous allons voir que par chance certains pourront malgré tout disposer de tout cela avec des contraintes modérées, mais tout de même pour une nouveauté de cette 2è moitié d'année 2009, il y a de quoi rester pantois vis-à-vis de tels choix.
Autre chose pas forcément à propos : les boutons power et reset. Ils sont gros, dépassent légèrement de la surface du boîtier, et le premier petit souci est qu'il nous parait évident que bien des personnes auront des mauvaises surprises et éteindront leur PC sans le faire exprès. Une main qui traine, un pied croisé qui passe par là, leur course est faible, il suffit d'enfoncer les boutons de 3mm environ pour qu'ils s'activent. Enfin l'habitude viendra certainement à l'usage, mais le fait d'avoir fait 2 boutons de forme identique aboutira forcément dans un premier temps à des erreurs entre reset et power... !
Passons maintenant au dessus de notre RV02 dans son ensemble, avec un cliché qui montre bien à quel point le boîtier est profond : un peu plus de 64cm pour rappel. Après les connectiques, on observe la présence d'une encoche rappelant la patte "corbeau" du boiter, puis une surface grillagée (pardon, en metal mesh c'est plus "in") nous laisse entrapercevoir ce qui ressemble bien à un arrière "classique" de boîtier.
Il suffit alors d'attraper ce capot, par l'encoche par exemple en forme de "V" juste après les connectiques (et qui n'est donc pas que design mais également... pratique), et de tirer un coup sec pour observer ce qui se cache en dessous.
Comme prévu, nous avons affaire à ce qui est habituellement placé à l'arrière d'un boîtier. De bas en haut sur la photo on retrouve les brackets PCI, au nombre de 8, puis l'emplacement de sortie des connectiques de la carte mère avec à droite le ventilateur de 120mm de diamètre placé en extraction (donné pour 950tpm, avec une vitesse non réglable). Enfin l'ouverture béante juste derrière sera l'emplacement de l'alimentation.
Une chose intéressante à noter : SilverStone corrige là un des handicaps du RV01, qui était la place disponible en hauteur au-dessus des brackets PCI, pour le cas de l'usage d'un adaptateur DVI vers VGA par exemple. Désormais avec le RV02 les brackets PCI sont dans un renfoncement, qui associé au fait que le capot en plastique est lui aussi encore plusieurs centimètres au dessus laissera bien assez de place pour ne pas être gêné même avec un adaptateur de sortie vidéo.
Autre point à préciser, pour revenir aux connectiques minimalistes proposées : avec ce placement des connectiques de la carte mère au-dessus du boîtier, et le fait que les cartes mères récentes proposent de plus en plus souvent des ports eSATA, ainsi que des Firewire, vous aurez tout de même une possibilité d'obtenir ces connectiques bon gré mal gré, même si ce sera moins pratique car accessible uniquement en retirant le cache du dessus de la tour...
Un détail important : la présence de 3 petits sélecteurs de vitesse juste à côté du ventilateur 120mm. Ils sont intitulés "Front" (avant), "Middle" (milieu) et "Rear" (arrière) et possèdent deux modes : "H" (high/haut) et "L" (low/bas). Comme le ventilateur 120mm ne dispose pas de régulation de vitesse, il s'agit là de celle des 3 gros ventilateurs de 180mm annoncées par les caractéristiques du boîtier, et qui étaient effectivement donnés pour deux vitesses de fonctionnement : 700 et 1000tpm.
Et on termine ce tour extérieur du propriétaire par une vue du dessous. L'occasion de constater que les pieds sont en caoutchouc antidérapant assez efficace, mais également d'observer la présence de 3 surface grillagées, que l'on devine être celles par lesquelles l'air est acheminé aux 3 ventilateurs de 180mm annoncés comme étant placés sur le fond du boîtier. Pas de présence de filtres à poussière ici, il faudra donc voir s'ils sont bien présents à l'intérieur.
On remarque également la présence de deux ouvertures pour tuyaux de watercooling entre les pieds arrières du boîtier, un emplacement pour le moins original, mais que l'on devine être dû à la proximité justement de ces 3 énormes ventilateurs...
Il est temps d'ouvrir notre boîtier pour observer maintenant ses entrailles. Pour cela il faut tout d'abord ôter donc le capot supérieur pour avoir accès aux deux vis à main retenant chaque panneau latéral. Un montage donc identique à la plupart des boîtiers, si ce n'est donc que cela se fait ici par le dessus et non l'arrière de la tour.
Une fois les vis retirées, il suffit d'écarter un peu le panneau puis de le tirer vers le haut pour le désolidariser du châssis.
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Un poil avant ?La Temptation du microATX chez Sharkoon | Un peu plus tard ...P55 et Sata 6Gbps chez Asus |
1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • |
4 • Intérieur |
5 • Le montage |
6 • Le protocole |
7 • Tests dinsonorisation |
8 • Nuisances sonores de la ventilation |
9 • Performances en refroidissement |
10 • Verdict |