Nous avons essayé • Sennheiser GSP 670

• le plastique c'est fantastique

Ici point de look frappant ou de tentative de jouer les tape-à-l’œil, Sennheiser c'est tout d'abord le son et le confort, plus que les apparences. Donc oubliez le RGB, l'aluminium brossé ou les fioritures, ce casque est pratique avant d'être esthétique. Mais même s'il est en plastique, celui-ci n'est pas moche attention : nous avons à faire à un matériau solide, à la surface travaillée et donnant un effet mat très agréable à l’œil. Et quand nous voyons le poids déjà conséquent de 398 g, nous nous disons que c'est plutôt bon de savoir que le casque dispose d'une structure aérée. Cette structure permet en fait de le rendre plus confortable au port, et malgré son poids il se fait vite oublier. En effet, la souplesse du plastique rend la pression légère, la structure éventée laisse la peau respirer et limite les effets de transpiration du crâne - petite pensée aux moins chevelus - et les différents coussinets le maintiennent bien et de manière équilibrée, vous pourrez headbang sur les OST de Doom sans aucun souci pendant un live. Les mousses des écouteurs sont agréables et épaisses aussi, par contre le skaï nous parait bien fin et l'usure pourrait être précoce comme souvent vu chez le constructeur qui serait tout de même bien avisé de régler ce point un jour, ce dernier néanmoins permet de mieux épouser le contour de notre oreille et de diminuer la compression ressentie sur votre crâne.

Nous l'avons dit, pas de RGB ici, mais une suite logiciel toutefois honorable et disposant enfin de vraies options audio, pas seulement un égaliseur basique. Les presets pour celui-ci sont justes, et de ce côté il est quasiment inutile de régler à sa manière sauf en cas de soucis d'audition connus. L'autre point est surtout la gestion du microphone qui est très poussée, avec une véritable gestion pour la voix, comme la tonalité globale - normale, chaude ou claire - ou un limiteur de bruit réglable. De quoi régler votre micro de base sans passer par la configuration de chaque logiciel. Niveau connexion sans-fil, Sennheiser propose soit son dongle - fonctionnant pour Windows uniquement - soit le Bluetooth, ce qui le rend possible sur énormément de supports. Dans les deux cas, la portée est bonne, mais sans plus, il sera difficile de passer d'une pièce à l'autre sans soucis ou microcoupures. Par contre l'autonomie est impressionnante, en pratique vous pouvez tenir 3 jours facilement. Le secret : le casque se met en veille légère si aucun son n'est joué sur la machine connectée durant quelques secondes, ce qui lui permet d'économiser l'énergie des batteries, et ce même si vous le portez sur vous : une méthode plus efficace et transparente que la détection de mouvement à notre goût.

L'esthétique du casque le rend volumineux d'apparence, mais son poids plume et ses coussinets le rendent très agréable à porter

Et si je suis en rade de batterie durant ma session live de Fortcraft ?

Pour ce qui concerne vos goûts ludiques, nous nous passerons d'un quelconque conseil, mais si en revanche le mode sans-fil ne vous intéresse pas pour X raison, sachez qu'il est possible de brancher la bête en passant par une prise USB, rendant le casque adapté uniquement aux PC et PS4 dans ce mode, une connexion en USB-C n'étant pas disponible pour accéder aux smartphones et tablettes. Si vous êtes en mode sans-fil, le casque bascule automatiquement en mode filaire ou non selon si vous êtes branchés. Pour profiter d'un mode analogique, il vous faudra aller sur son frère le GSP 600, qui ne dispose pas d'interface USB  et est un casque équipé d'une prise jack 3,5 mm classique.

 Malgré le plastique et la structure aérée, le casque est robuste et profite d'une souplesse agréable

Outil de réglage pour le casque Sennheiser Gaming Suite ; le logiciel contient tout ce qu'il faut et de quoi bien retravailler la voix