Nous avons essayé • Logitech G915 LightSpeed |
————— 08 Novembre 2019
Nous avons essayé • Logitech G915 LightSpeed |
————— 08 Novembre 2019
Désassembler le G915 ne présente aucune difficulté particulière, quand bien même il faut compter avec une vingtaine de vis - une poignée au dos (et parfois sous les bandes de caoutchouc), quelques-unes côté PCB, mais dont la majorité se trouve à l'avant entre les touches du clavier (qu'il faut donc dévêtir). Avant toute chose, voici la trombine de face du clavier sans ses capuchons. Rien d’extraordinairement différent ici, hormis les nouveaux interrupteurs low profile minimalistes de Khail, le G915 fait aussi toujours usage des barres de maintient en métal pour les plus grandes touches. Ces dernières ne sont pas toujours gages d'un clavier silencieux, mais comme nous l'avons mentionné au début, Logitech a bien fait son travail et aucun jeu trop important pouvant laisser échapper des bruits métalliques désagréables (pour certains) n'est ici présent.
Hormis une bonne quantité de vis, Logitech a jugé bon de ne faire usage d'aucun ergot en plastique pour tenir les deux morceaux du G915 attachés ensemble; sans vis, le clavier s'ouvre donc pratiquement comme un livre (oui, on exagère un peu, mais c'est presque ça) et c'est certainement mieux ainsi. Le G915 est essentiellement constitué d'une coque arrière en ABS noir (où se trouvent donc les pas vis en plastique) et d'un PCB fusionné avec la plaque supérieure en aluminium (aux pas de vis en alu); il n'y a pas beaucoup à dire, si ce n'est que c'est soigné, propre et bien rangé !
Le logiciel G-Hub de Logitech est assez exemplaire dans le milieu et très régulièrement mis à jour, sous-entendant un suivi correct de la part du constructeur en matière de sécurité, de support et de correction de bugs. Plutôt que de revenir sur tous les aspects liés à l'installation et au fonctionnement de G-Hub et des services, nous vous invitons à revisiter la partie en question du test de la G502 LIGHTSPEED, tout simplement parce que rien n'a fondamentalement évolué depuis cette publication, que ce soit en matière de consommation mémoire, services associés et taille sur le disque après installation. Bref, G-Hub reste relativement simple à utiliser grâce à une interface assez intuitive, bien loin des usines à gaz complexes que l'on trouve chez d'autres fabricants.
Ci-dessus, à gauche, la page principale après le lancement du logiciel, qui vous affiche tous les périphériques Logitech connectés à votre machine et le cas échéant le niveau de la batterie. Cette page permet aussi de modifier le profil à appliquer selon le jeu ou l'application. L'icône en haut à droite donne accès aux paramètres propres à G-Hub : màj automatique, partage des données d'utilisation, langue, etc.
On en arrive ensuite aux pages Affectations et LIGHTSYNC. La première permet la personnalisation des touches, d'attribuer des actions spécifiques et bien sûr de définir des macros. Par contre, le G915 est bien moins flexible que d'autres et seules les 5 touches G sont en réalité personnalisables...Si vous êtes du genre à configurer votre clavier de A à Z, ça fait très peu. Sur le G513 - qui n'a pas de touches G -, les mêmes fonctionnalités sont accessibles et peuvent être attribuées aux touches F1 à F12; c'est mieux, mais pas faramineux non plus, tandis que certains fabricants autorisent carrément la personnalisation individuelle de chaque touche du clavier ! On ne voit pas trop ce qui empêche Logitech à en faire de même, mais le fabricant avait peut-être ses raisons...Bref, sur le G915, il faudra donc compter avec 5 macros maximum par profil - au nombre de 3, M1, M2 et M3 -, soit 15 macros en tout et pour lesquels 4 types de fonctionnements sont proposés : avec ou sans répétition, par basculement et par séquence.
LIGHTSYNC est la section où se trouvent tous les paramètres liés aux loupiottes. Vous pouvez soit faire votre choix parmi les 9 préréglages (dont la couleur ou encore la vitesse sont souvent personnalisables) ou créer votre propre effet via l'onglet FREESYTLE. Enfin, ANIMATION propose quelques effets supplémentaires, dont on ne comprend pas très bien leur existence séparée, alors qu'ils auraient parfaitement été à leur place dans l'onglet PRÉRÉGLAGES.
Les deux dernières sections sont le mode jeu et les paramètres dédiés au clavier. Le but du mode jeu est simple : par défaut, il désactivera les 2 touches Windows et la touche FN, mais il est possible d'y ajouter autant de touches du clavier que vous voulez (toutes, si ça vous chante) ! On rappelle que l'activation du mode jeu est possible directement depuis le clavier par simple pression du raccourci "soft touch" affichant un logo en forme de joystick.
Comme pour le mulot G502, l'icône en haut à droite donne accès à quelques fonctionnalités supplémentaires. Pour le G915, c'est là où l'on trouvera le niveau de batterie, en plus d'une consommation électrique sommairement détaillée, ainsi que l'autonomie estimée. On peut aussi y régler le mode batterie faible, le comportement de l'éclairage en cas d'inactivité et d'activer ou non la mémoire intégrée au clavier. Par défaut, cette dernière est désactivée et les profils sont stockés sur le PC. Ainsi, pour conserver votre configuration sur un autre PC (par exemple sous Linux, Logitech ne proposant pas de version Pingouin de son programme), il faudra donc songer à l'activer et d'enregistrer les profils au préalable sur la machine d'origine sous Windows ou macOS X.
Quelle concurrence pour le G915 ? Positionné haut comme il l'est à 249 boules, il n'y a pas beaucoup de monde directement en face; en dessous par contre, il y a foule ! De plus, les claviers mécaniques sans-fil sont encore très rares, le G915 est le seul clavier haut de gamme sans-fil sur son segment et l'un des claviers de jeu les plus chers à ce jour ! En filaire et à 249€, se trouvera généralement le ROG Horus GK2000 avec Cherry MX Red et un physique tout sauf discret. Entre 229 et 249€, l'Apex Pro avec OmniPoint Red et l'Apex 7 avec différentes saveurs de Gateron chez SteelSeries. N'oublions pas le K95 RGB Platinum de Corsair proposé avec des cerises rouges ou rapides, tous deux à 199€, ainsi que le Huntsman Elite de Razer et ses interrupteurs optomécaniques. Ce dernier tarif est d'ailleurs également celui du nouveau G815, qui n'est ni plus ni moins la version filaire du G915 !
Beaucoup de références également entre 199€ et 159€, forcément, on ne va pas toutes les citer, mais le choix est conséquent. Le G513 et ses Romer-G linéaires se négocient quant à eux autour de 159€, le même tarif que le Vulcan 120 AIMO de Roccat équipé des switchs Titan. En sans-fil, on peut citer le propre G613 de Logitech à 130€ - mécanique, mais sans RGB et fonctionne avec deux piles AA; ou encore au même prix le petit K63 Wireless avec Cherry MX Red de Corsair, mais dont l'autonomie est assez faible. Pas facile, hein ?
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