Nous avons essayé • Roccat Vulcan 120 AIMO |
————— 04 Janvier 2019
Nous avons essayé • Roccat Vulcan 120 AIMO |
————— 04 Janvier 2019
Au premier abord, le démontage ne paraissait pas bien compliqué avec seulement 5 vis apparentes, 2 à l'avant et 3 à l'arrière... En réalité, le Vulcan 120 est un vrai cachottier ! Finalement, c'est un total de 16 vis qu'il a fallu retirer et le meilleur reste à venir : 2 sont camouflées sous les cale-pieds (quasi indiscernables quelque soit leur position), 7 sont planquées sous les rubans en caoutchoucs (ayant heureusement bien survécu le décollage/recollage) et 2 se trouvent derrière l'autocollant du code-barre ! Une habitude chez certains constructeurs. On se souviendra par exemple du coup des autocollants chez Cooler Master, mais là on est plutôt au niveau du Cherry KC 6000 Slim. Une tradition allemande peut-être ?
Une fois sous le capot, trois vis supplémentaires retiennent toujours le PCB à la plaque en aluminium. Malheureusement, la tête en croix d'une des trois vis refusait ici les avances répétées (et trop brutales ? #notguilty) de notre tournevis, on a donc abandonné cette idée. Mais même avec deux vis en moins, le PCB ne présentait absolument aucun jeu, ce qui sous-entend concrètement que chaque touche est assez solidement arrimée de la plaque aluminium au PCB. Précisions ici aussi que tous les pas de vis font partie intégrante de la plaque en aluminium du clavier. Il est évident que ce dernier profite ainsi d'une ossature résistante et confirme l'impression de solidité initiale laissée par l'ensemble. Peut-être aussi une bonne chose pour un constructeur qui n'a pas vraiment la meilleure des réputations en matière de qualité de fabrication.
Les capuchons sont stables et tiennent eux aussi bien en place, sans exception.
Le nouveau fourre-tout logiciel de Roccat est désormais baptisé Roccat Swarm, un programme pas trop léger avec son .exe de 152Mo et qui consommera tout de même en moyenne 60Mo de mémoire vive en usage et 17Mo en arrière-plan sur Windows, soit beaucoup trop pour un tel programme. Une petite usine à gaz mal optimisée donc, qui proposera de très (trop ?) nombreux paramètres permettant de trifouiller chacun de vos périphériques Roccat et d'animer votre écosystème AIMO, s'il existe, bien entendu. Il est relativement aisé de s'y retrouver, même si l'on ne se servira du programme probablement que très rarement passé la configuration initiale. Il sait aussi se mettre à jour tout seul et vous proposera de télécharger et d'installer les updates du firmware de votre clavier - en sachant qu'il lui est également permis de passer en mode hors-ligne.
L'installation en soi est peut-être un peu longuette, et vous demandera notamment d'installer Microsoft Visual C++ 2017 et .Net Framework 4.5 Full si ce n'était déjà fait, forçant à un redémarrage. Une fois installé, il faudra ensuite mettre à jour le programme et le firmware du clavier avant de pouvoir enchaîner avec la personnalisation. À partir de là, trois catégories principales s'offrent à vous : Caractéristiques générales, Attribution des touches et Éclairage de la touche. Bref, tout peut se personnaliser comme vous l'entendez, ou presque : du son du clavier, aux macros via un gestionnaire dédié et la possibilité de récartographier chaque touche. Les habitués du genre ne devraient avoir aucun problème à s'en sortir, pour les autres la prise en main pourrait par contre nécessiter un petit temps d'adaptation face à la quantité d'options à disposition.
Vous pensez bien, Roccat n'a pas lésiné sur le RGB non plus. L'éclairage est brillant, bien effectué et configurable à souhait, en sachant qu'il est donc aussi tout à fait possible de l’éteindre complètement (point important pour certains) ou d'ajuster son intensité ! 7 modes sont proposés par défauts, dont l’éclairage harmonieux AIMO qui s'adaptera automatiquement et de manière intelligente aux applications et autres appareils compatibles branchés. Ou sinon, passez en mode personnalisé pour arranger à la main l'éclairage par zone ou touche par touche : vitesse, luminosité, intensité de l’éclairage, effet, thème, etc.
Pas de chance, le logiciel Roccat Swarm n'est pas compatible Linux (quelle surprise), de plus il ne nous était aujourd'hui malheureusement pas possible de tester directement le clavier dans l'antre du Pingouin pour voir un peu ce que ça donne en pratique. Le Vulcan 120 étant équipé d'une mémoire embarquée de 512Ko, il devrait par contre en théorie être possible de le configurer comme vous l'entendez sur une machine sous Windows et de mettre en place vos profils, puis de vous en servir comme si de rien n'était sous Linux. Pas ce qu'il y a de plus pratique, mais c'est mieux que rien. Chez SourceForge, il existe cependant bien un programme apportant le support du hardware Roccat chez Linux, ainsi que sa personnalisation. Hélas, il semblerait que les Vulcan ne sont pas encore supportés. À suivre tout de même ici, ne sait-on jamais !
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