Nous avons essayé • ASUS ROG Claymore

• Estramaçon ?

Commençons par poser les yeux sur cet appareil. On a un clavier TKL RGB on ne peut plus standard dans le format, associé à un pavé numérique qui vient se connecter à lui d'un côté ou de l'autre via un connecteur à six broches que nous verrons à la suite. L'ensemble se connecte à la machine par un seul port USB 2.0 via un câble USB/µUSB et la disposition des touches est habituelle pour de l'AZERTY FR. Une chouette molette de son s'ajoute au pavé numérique, point qui plaira à certains, même si l'utilisation en mode TKL fera perdre cette fonction qui sera remplacée par les combos de touches Fn + F10 à F12.

Régis s'est trompé de côté pour le pavé numérique sur les plans de l'engin !

Pas de mégotage sur les caractéristiques les plus basiques du Claymore, ses dimensions de 450 x 145 x 45 mm sont réelles, tout comme son poids de 943 g. On pourrait s'attendre à quelque chose de robuste vu la faible taille de l'engin et sa plaque en aluminium, mais c'est en fait une épée tout à fait légère qui se transportera bien (sans perdre de touches, ce qui est un plus pour un TKL). On l'a ici équipé de commutateurs Cherry MX Red, qui font toujours bien leur boulot avec leurs 45 g de pression nécessaire et une course linéaire de seulement 2 mm. Ca s'active bien, ça n'est pas trop bruyant pour du mécanique, même si l'assemblage aluminium plus base plastique ne leur offre pas la configuration la moins sonore. Comme vous le voyez, il est rétroéclairé RVB et on vous laissera en profiter dans la vidéo qui se trouve plus loin dans l'article.

Vous aurez remarqué que l'on a placé le pavé numérique à gauche, point qui pourra plaire pour deux raisons. Premièrement cela permet de centrer le clavier devant l'utilisateur, laissant de la place pour la souris sur la droite et offrant une bonne position de frappe (les bras bien devant avec les index sur les repères "F" et "J" du clavier, oui c'est à ça que servent les petits ergots que l'on trouve sur tous les modèles). Deuxièmement, ça permet au joueur de configurer des macros sur le pavé numérique et ainsi d'augmenter le nombre de touches qui lui sont disponibles en jeu. L'assemblage des deux se fait assez simplement, en faisant coulisser le pavé numérique dans l'emplacement prévu à cet effet sur le clavier. La jonction n'est pas franche, ce qui la rend relativement mobile lorsqu'on soulève l'ensemble, mais ne pose pas de problème une fois le tout bien à plat.

Une fois retourné, on trouve deux pieds rétractables sur le haut du clavier et un long sur le pavé numérique, le tout étant équipé d'un revêtement améliorant l'adhérence de l'ensemble (replié ou pas), en plus de deux patins sur le haut du pavé numérique. Sur le bas, trois gros patins sur le clavier, un seul pour le pavé numérique. Malgré son poids plume, le Claymore tient bien en place et devrait résister aux assauts des joueurs les plus enragés (sauf peut-être ceux qui saisissent leur clavier pour le foutre dans la tête du voisin).

Petit point sur les connecteurs. Ils sont de base protégés par des caches en plastique souple et une fois retirés, on a six contacts plats en cuivre de chaque côté du clavier et six griffes dans le même matériau sur chaque côté du pavé numérique. C'est un système qui fonctionne bien et qui a le mérite d'être plug and play. Il ne sera bien évidemment pas possible d'utiliser le pavé numérique s'il n'est pas connecté au clavier, point qui est regrettable, car un câble USB aurait été le bienvenu pour qui ne manque pas de ports sur sa machine et aurait voulu dissocier les deux.

Tant qu'on est sur la tranche, regardons ce que donne l'inclinaison offerte par les pieds rétractables. Pas de repose-poignet intégré à l'engin, ce qui invitera à ne pas le surélever (il vaut mieux de toute façon éviter de casser votre poignet pour taper au clavier). Mais certains préférant la position relevée, le Claymore reste confortable et les pieds rétractables tiennent bien en place. Maintenant que l'on a fait le tour de l'extérieur de l'engin, voyons l'intérieur.

De face, une fois toutes les touches retirées, l'on trouve quelques vis qui permettent de séparer le PCB et la plaque d'aluminium (à motifs mayas !) du châssis en plastique sur lequel tout repose. La face n'a pas grand-chose à dévoiler, mais on notera tout de même qu'ASUS a opté pour des réglettes en acier pour stabiliser les plus longues touches, point qui fonctionne, mais qui ajoute au bruit d'activation à la frappe. Sur un engin haut de gamme, ajouter des commutateurs sans contact n'aurait pas été une mauvaise idée et aurait ajouté au confort d'utilisation.

De dos, l'on découvre un PCB relativement simple et extrêmement documenté. Toutes les touches sont notées et l'ensemble est limpide, ceux qui ont fait l'assemblage ont certainement apprécié la chose. Ça n'apporte pas grand-chose au confort de l'utilisateur, mais le souci du détail est toujours chose louable. À la suite, vous trouverez deux photos de l'assemblage du pavé numérique, de la même facture que sur le clavier, avec un PCB en plus pour la gestion de la molette de son.