Nous avons essayé • Corsair Strafe et Strafe RGB

Le Strafe avec licornes ninja

Le Strafe RGB de face avec son repose-poignet (clic-clic)

On prend les mêmes et on recommence. Tout ce que vous avez lu au sujet du Strafe dans la page précédente est aussi vrai avec le Strafe RGB. C'est exactement le même clavier, sauf que son rétroéclairage est RGB, que ses switchs peuvent être choisis entre les Cherry MX Red, MX Blue, MX Brown et MX Silent et que son câble est encore plus rigide. Nous testons ici les MX Silent pour la première fois. Ces nouveaux switchs de chez Cherry existent en version Black, Black RGB, Red et Red RGB. On a du MX Silent Red qui est très proche du MX Red en bien plus silencieux et juste un peu plus résistant sous le doigt.

Si beaucoup de constructeurs optent pour une plaque noire pour mettre en valeur le rétroéclairage RGB de leurs engins, chez Corsair ils innovent avec du blanc pétant. Outre le fait que ça soit extrêmement salissant (et galère à prendre en photo), ça a le mérite de changer de ce que l'on connait. On note tout de même un ajout par rapport au Strafe tout court, le RGB a le droit à un petit repose-poignet qui ajoute au confort d'utilisation, même si ses attaches sont aussi fragiles que celles du repose-poignet des K70/K90. Le Strafe n'ayant pas les attaches sur le bas, il ne pourra pas en profiter.

De dos (clac)

On retrouve un arrière identique au Strafe, sauf les attaches prévues pour le repose-poignet. Ce dernier ayant le droit à trois patins, ils s'ajoutent aux quatre existants et il repose mieux sur le bureau. Une fois les pieds arrière dépliés, ça n'est par contre toujours pas la joie, même si c'est un petit peu mieux. Comme précédemment, on le regarde de côté et on admire son rétroéclairage qui est cette fois blanc (couleur non configurable).

De côté ça brille aussi ! (cliquouille)

Son et lumières.

Comme pour le petit frère, c'est l'heure de faire le tour de l'engin. La première partie de la vidéo présente une grande partie de ce qu'il est possible de faire avec des DEL RGB et le logiciel Corsair Utility Engine et la seconde partie met à l'épreuve les switchs Cherry Silent (Red) face à d'autres de la marque ou de la concurrence.

Si sur le Strafe on pouvait s'amuser avec le Corsair Utility Engine, une fois sur un modèle RGB on peut vraiment y passer des heures et faire n'importe quoi. Pour celui qui aime bidouiller, il y a largement de quoi faire. C'est d'ailleurs le genre de produit qui mérite d'être bidouillé, les claviers à rétroéclairage RGB ne manquent pas, mais ceux avec autant de possibilités de configuration ne sont pas nombreux et un engin du genre se destine à celui qui a vraiment envie de l'exploiter.

Du côté des switchs, avec les MX Silent dans leur version Red, on est sur de l'équivalent au MX Red (à un poil de cul sur le besoin d'appuyer) avec un bruit bien plus léger et moins aigu. Le son est même plus bas que sur un clavier à switchs Topre (comme le NovaTouch TKL de Cooler Master que nous avons pris en exemple), sans arriver au niveau d'un clavier avec touches à dômes en caoutchouc. Du coup, on a le plaisir du mécanique avec un niveau sonore bien plus correct (WAF passé haut la main) et on est curieux de voir arriver les premiers MX Silent Black qui ont besoin d'une pression plus forte à l'activation, ce que les amateurs de MX Blue apprécient.