Nous avons essayé • Corsair Strafe et Strafe RGB |
————— 09 Novembre 2015
Nous avons essayé • Corsair Strafe et Strafe RGB |
————— 09 Novembre 2015
Bon, on en a parlé tout le long de l'article de ce Corsair Utility Engine, mais il est temps de vous la montrer cette usine à gaz. On l'avait déjà tripatouillée lors de notre test du K70 Licorne RGB et la prise en main peut toujours être aussi déroutante. C'est souvent le cas lorsqu'on a beaucoup (voire trop) d'options à notre disposition. On va commencer par les trois premières pages, qui se trouvent aussi être les plus simples.
Assignation des touches, gestion des couleurs et réglage de la touche de verrouillage (faut cliquay)
Ici pas moyen de se perdre (encore que...), première page on gère l'assignation des touches, deuxième page les couleurs et troisième page, on a juste trois cases à cocher en fonction de ce que l'on veut désactiver avec la touche de verrouillage (en haut à droite du clavier). Vu comme ça (et avec des profils de couleurs préconçus dans la catégorie "Effets") c'est simple, mais si on veut vraiment personnaliser, il faut passer aux pages suivantes et ça se corse (mais sans figatelli).
Paramétrage des actions et des effets de couleurs (clication)
Si on veut vraiment personnaliser l'engin, c'est par là que ça se passe. Enregistrer une macro, ajouter des fonctions, régler un périphérique ou l'autre et enfin, faire mumuse avec les DEL. Il y a vraiment de quoi faire et une fois la chose prise en main, ça devient assez évident. Il ne faut pas avoir peur de balancer du clic droit de tous les côtés pour voir ce que cela fait, en général c'est par ce biais que vous pourrez ajouter des éléments (sauf lorsqu'un gros bouton "Ajouter" ou "Créer" est affiché). Le reste du logiciel est moins funky, mais permet tout de même quelques réglages intéressants en plus de permettre de gérer la mise à jour du firmware des différents appareils connectés.
Tout un tas de paramètres ! (on clique)
C'est l'heure de placer ces deux claviers face à la concurrence. Pour le Strafe (en MX Red, Brown ou Blue) il faudra lâcher 120€ et pour ceux qui veulent se payer un Strafe RGB (MX Silent), il faudra pousser jusqu'à 170€. Corsair joue clairement la carte du "on est les premiers, nananèreuh" sur le tarif du Strafe RGB.
Quand on sait qu'un K70 du même constructeur se vend pour 140€, on se demande l'intérêt de placer un Strafe à 120€. On est sur du matos moins bien fini, sans repose-poignet, sans molette pour le son et avec les mêmes switchs et rétroéclairage. Les claviers à switchs Cherry MX Red ne manquant pas sur le marché, le Strafe n'aura que son rétroéclairage dynamique pour briller au milieu de la concurrence. Est-ce que cela vaut vraiment d'y mettre 120€ ? A voir.
Le Strafe RGB à 170€ n'a pour lui que la présence des switchs Cherry MX Silent. Corsair est tellement heureuse de pouvoir les mettre sur le devant de la scène que son nouveau clavier est vendu au même tarif que le K70 RGB pourtant mieux équipé. Ces commutateurs sont certainement plus coûteux à l'achat, mais rien que l'ajout d'une molette pour le réglage du son aurait déjà aidé à faire passer la pilule.
Corsair a voulu présenter un clavier mécanique plus accessible que ses modèles existants avec son Strafe. Disponible avec des switchs Cherry MX Red, Blue ou Brown, il pourra intéresser les joueurs, mais souffrira de la concurrence par son manque d'originalité. On a en mains un clavier ultra-standard et moins intéressant qu'un K70 pourtant vendu seulement 20€ plus cher. Son réel point fort est l'usage du Corsair Utility Engine qui autorise du rétroéclairage dynamique en modulant l'intensité du rétroéclairage rouge. Le Strafe est au final au bon clavier - car la simplicité n'empêche pas qu'il remplisse bien sa fonction - qui conviendra à un usage en jeu, mais ses quelques défauts (pieds sans patins, câble épais à gaine fragile, bruit de la barre d'espace) et son placement tarifaire le font repartir de chez nous avec seulement trois étoiles.
Avec le Strafe RGB, Corsair présente le premier clavier disponible avec des switchs Cherry MX Silent (Red). Cette nouvelle technologie offre presque le même ressenti que les MX Red, mais avec un niveau sonore bien plus bas (WAF validé). Si les switchs font bien leur boulot, les défauts du Strafe se retrouvent sur ce dernier (avec un meilleur câble, mais encore plus rigide), le tarif venant aussi nuire à la conclusion. Si les points négatifs sont là, les positifs ne manquent pas à l'appel et on a donc un clavier confortable et configurable à souhait qui saura parfaitement s'adapter à toutes les mains. C'est un des avantages lorsqu'on fait simple et paramétrable, tout le monde peut s'y retrouver en prenant le temps de quelques réglages. Par contre, on aurait apprécié de trouver un Strafe tout court en MX Silent (Red), placé à 140€ l'engin aurait certainement facilement trouvé son public. Segmentée de cette façon, leur gamme fait bien comprendre qu'ils sont seuls sur le terrain pour les six mois à venir (exclusivité oblige) et c'est seulement la présence de cette nouvelle technologie qui offre une quatrième étoile au Strafe RGB dans sa version Silent, les Strafe RGB à switchs standards ne méritant pas plus que le Strafe normal. Un K70 (RGB ou pas) à switchs MX Silent pourrait faire péter les cinq étoiles avec un placement tarifaire aux oignons. Espérons qu'un membre de chez Corsair lise cette ligne pour que vous puissiez un jour trouver un clavier mécanique et silencieux du genre chez les vieux forbans.
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Un poil avant ?Le successeur de Carrizo se serait fait leaker, le pauvre ! | Un peu plus tard ...ASUS lance la Maximus VIII Extreme Assembly |
1 • Préambule |
2 • Strafe (MX Red) |
3 • Strafe RGB (MX Silent) |
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