Test • ASRock Z590 Taichi |
————— 01 Juin 2021
Test • ASRock Z590 Taichi |
————— 01 Juin 2021
Bien que le Turbo Boost soit disponible sur la carte mère, nous préférons utiliser des paramètres maison sur le 10700K afin d'obtenir des résultats reproductibles et stables :
La prédiction sur l'architecture employée pour la construction de l'étage d'alimentation se vérifie : nous arrivons facilement à des températures élevées à 225 W, malgré la présence des ventilateurs pour le refroidissement. Un petit mot à ce sujet d'ailleurs : le ventilateur de 30 mm, optionnel, fourni dans la boite est apparemment totalement inutile au-delà de 200 W, alors que c'est le seul moment où il aurait un intérêt. Ne cherchez donc pas à l'utiliser, puisque les températures - aux sondes et sur les images IR - sont les mêmes : près de 80 °C sur les selfs et les VRM, ce qui commence à faire beaucoup pour assurer une bonne stabilité sur le long terme.
C'est fortement dommage, car quelques phases - disponibles théoriquement sur le contrôleur d'alimentation - en plus n'auraient pas couté beaucoup plus cher, et sur une carte haut de gamme, nous sommes déçus de la prestation d'ASRock pour un modèle Taichi. Toutefois, la carte ne va pas exploser pour autant et reste bonne lorsque la consommation reste dans les spécifications d'Intel, en revanche, dès lors que les brides sont levées, vous ne pourrez pas autant faire exploser les watts que chez les autres fabricants.
De gauche à droite : images infrarouges de la carte mère au repos / en charge à 125 W / en charge à 225 W
Avec une carte équipée du classique chipset ACL1220 avec un DAC pour uniquement la prise de façade avant, voyons ce que cela donne sur RMAA. D'ailleurs, pour informations, nous nous baserons sur le test de la prise frontale, qui est la vraie plus-value de ce circuit audio - la prise de la backplate étant simplement câblée sur la puce ALC1220 :
Sur le papier, le circuit semble très correct et fourni des distorsions relativement contenues. Il y a fort à parier que les ajustements au niveau des pistes aident fortement à réduire les bruits de fond, une isolation en utilisant les différentes couches d'un PCB est souvent plus efficace que de mettre le meilleur DAC du monde de ce point de vue. De même, l'amplificateur intégré à la puce ES9218 permet d'obtenir ce dégradé harmonique correct, et l'utilisation des condensateurs WIMA atténue le bruit en haute fréquence. Il reste cependant que les harmoniques sont rapidement de rang impair, ce qui peut laisser un peu d'acidité sur le rendu final.
THD (Taux de Distorsion Harmonique) - IMD (Taux de Distorsion d'Intermodulation)
Au casque - puisque la puce ES9218 est prévue pour cela - nous retrouvons un son correct et bien rendu, qui reste naturel et qui n'a pas de soucis pour restituer l'ensemble des détails sonores. Chose agréable pour les mélomanes, le faible taux de distorsions d'intermodulation permet de distinguer chaque instrument sans aucun effort, et globalement toutes les musiques ont un rendu agréable. Parfois, certaines voix - ou instruments - sont légèrement sifflantes, mais dans l'ensemble c'est bon (pas excellent, certes) : largement suffisant pour ne pas se détruire les oreilles. En revanche, pour une utilisation vidéoludique ou cinéphile, nous regrettons que la puce utilisée soit d'ancienne génération, ce qui veut dire qu'il n'y a pas d'émulation de 7.1 sur le casque, un ajout qui aurait été un plus ici, où toute la qualité se concentre sur la prise Jack frontale.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • Protocole & côté BIOS |
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