Test • ASRock Z590 Taichi |
————— 01 Juin 2021
Test • ASRock Z590 Taichi |
————— 01 Juin 2021
Le style Taichi est encore plus assumé sur le modèle Z590, notamment avec le petit gadget des engrenages (oui, ils bougent, vidéo à venir plus bas) et des gravures métallisées.
ASRock maintient son style original des cartes Taichi, avec des incrustations d'engranges et l'utilisation de peintures métallisées par-dessus un fond anthracite. Petit bonus ici : les engrenages bougent réellement grâce à un petit moteur, malheureusement l'événement ne se produit au mieux que toutes les 5 min, probablement pour des raisons de bruits ou d'usure. Néanmoins, ce design reste toujours autant plaisant et travaillé, ce qui ravira les fans d'originalité et d'aspect luxueux. Pour ce qui est des ports PCIe internes, nous avons 2 emplacements PCIe 4.0 x16 - configurés en x8/x8 s'ils sont tous les deux utilisés -, 1 port PCIe 3.0 x4 et 1 port PCIe 3.0 x1. Pour la RAM, nous avons 4 slots DDR4, et le stockage en NVMe restera plus classique : 1 port M.2 PCIe 4.0 x4, mais qui sera inactif si vous n'avez pas de CPU Rocket Lake installé sur la carte mère ; ainsi que 2 ports M.2 PCIe 3.0 x4.
Notre petite analyse rituelle du PCB sur ses deux faces, avec un dos qui ne manque pas de composants.
ASRock nous montre ici ce que vaut une carte haut de gamme côté électronique : puces de dernière génération, contrôleurs dédiés de haute qualité et maîtrise dans l'utilisation de la double face. La carte permettra donc de profiter au maximum de l'intégralité de la connectique, tout en garantissant une stabilité exemplaire pour l'ensemble des composants qui y seront connectés. Notez que le contrôleur USB situé en haut de la backplate et indiqué avec un symbole de clavier et dispose d'un contrôleur dédié directement lié en PCIe depuis le chipset, alors que les autres ports USB 3.2 Gen1 sont sur un HUB, ce qui permettrait d'améliorer la réactivité des périphérique d'entrée qui y seront reliés. Néanmoins, il n'est pas impossible qu'utiliser les ports USB embarqués sur le chipset ait été tout aussi efficace, autant dire que cet argument nous semble quelque peu surfait.
ASRock utilise les dernières puces à la mode pour son alimentation, mais reste radin dans le nombres d'éléments fournis.
À l'opposé, l'alimentation nous laisse mi-figue, mi-raisin, puisque sa conception et réalisation semblent légères vis-à-vis de ce que propose la concurrence au même tarif. En effet, nous retrouvons une architecture à dédoubleur de phase, ce qui donne 2 x 6 phases pour le CPU et 2 phases pour le SoC, ce qui risque d'être léger pour accueillir les octocores bleus débridés. La difficulté ici, c'est que les puces de dédoublages sont des 6617A de chez Renesas, qui peuvent tout autant être en dédoublage de phase - ce qui améliore au maximum le rendement, mais fait un peu plus chauffer les VRM - ou en mode synchrone - une évolution du dédoublement analogique comme le fait ASUS - ; ici ce sera un mode synchrone à la mesure des résistances de configuration, qui grâce à la puce permet un équilibrage parfait des VRM par rapport à la simple mise en parallèle pratiquée sur certaines cartes mères. Toutefois, cela ne change pas au problème de fond : pour un modèle haut de gamme, le nombre de VRM utilisé est faible.
Un fait fort dommage, car ASRock utilise à côté des composants de dernière génération et aurait pû largement augmenter son étage d'alimentation, grâce notamment à l'ISL69269... un choix d'autant plus incompréhensible qu'il représente un pas en arrière par rapport à la génération Z490. Ainsi, le fabricant préfère se baser sur une solution de refroidissement actif pour cette partie puissance, et semble avoir jugé suffisante cette topologie ; d'où la présence d'ventilateur de 30 mm qui installé par défaut dans le radiateur de MOSFET, à côté de la backplate. Si cela ne vous suffit pas, vous pouvez en rajouter un en option sur le radiateur du haut, une option sur laquelle nous reviendrons plus tard.
Nous restons ici sur un circuit audio d'ancienne génération, qui reste tout de même correctement entouré.
Pour la restitution du son, les choix sont également tout aussi surprenants : seule la prise casque sur le header se retrouve accompagné d'un DAC ES9218, pendant que la sortie frontale de la backplate se contente du chipset ALC1220 en brut. Cela nous perturbe sur deux points : un, ASRock est resté sur une puce d'ancienne génération alors qu'une grosse partie des fabricants sont passés sur de l'ALC4080 pour leurs cartes haut de gamme, et d'autre part, utiliser un circuit censé améliorer le signal audio sur une prise frontale est totalement contre-productif. En effet, le câble qui le relira sera perturbé par CEM (Compatibilité Electro Magnétique) en interne par les différents éléments d'un PC - alimentation, selfs, disques durs... -, il eut été préférable que ce circuit se retrouve en amont du sélectionneur d'impédances/de sortie pour être efficace.
La connectique peut sembler allégée, mais le Thunderbolt 4 permet de réaliser des chaines de périphériques sans impact sur la latence.
En revanche, pour la connectique, ASRock continue de se baser sur le Thunderbolt 4, ce qui est un très bon point puisque cela permet de réduire le nombre de ports globalement tout en passant sur le format USB-C, d'autant plus que ce type de communication permet la mise en chaine de périphérique en minimisant les pertes sur la latence. Nous sommes donc ici servis par 2 ports Thunderbolt 4, 2 ports USB 3.2 Gen2 Type-A et 4 ports USB 3.2 Gen1, dont un dédié au clavier comme présenté précédemment. Comptez également sur un port HDMI - le DisplayPort étant intégré dans les prises Type-C - de l'Ethernet 2.5 GbE de chez Killer et du Gigabit de chez Intel ainsi que le Wi-Fi 6E, de chez Killer aussi. Bien entendu, la carte dispose toujours de la possibilité de flasher son BIOS sans à avoir à démarrer le PC, pratique en cas de BIOS brické ou de CPU incompatible.
En interne, nous retrouvons des connectiques intéressantes, ce qui permettra de rajouter plus de ports selon les besoins ; tout comme la ventilation, disposant quant à elle de nombreux points de branchement. De nombreux accessoires - support de carte graphique, extension pour les dongles sans-fil - sont plus situationnels, mais sauront trouver leur utilité selon les besoins. Au niveau du RGB, l'ensemble est plutôt fourni tout en restant correctement dosé ; pensez par contre à régler le BIOS, sinon les LED restent allumées même lorsque le PC est éteint.
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Un poil avant ?AMD a programmé le FSR, ça arrive bientôt ! | Un peu plus tard ...Encore un peu de keynote AMD, avec des Ryzen en 3D pour la fin d'année ? |
1 • Préambule |
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3 • Protocole & côté BIOS |
4 • Stabilité, audio et verdict |