En cabine • Impact visuel et performances DXR/DLSS/FSR pour Chernobylite |
————— 08 Septembre 2021
En cabine • Impact visuel et performances DXR/DLSS/FSR pour Chernobylite |
————— 08 Septembre 2021
Le protocole conserve sa philosophie qui consiste à jeter un œil sur les apports visuels liés au DLSS, et au FSR, et voir s'il y a dégradation ou pas de la qualité d'image vis-à-vis de la définition native. C'est le DLSS 2 qui mouline, et plus particulièrement le 2.2.9.0, et donc pas la version la plus récente, mais suffisamment avancée dans le développement par rapport au DLSS 2.0 originel. Du côté d'AMD, on a droit au FSR classique version 1.
Pour autant, il est bon de rappeler quelques bases sur ces deux méthodes. La philosophie est simple : permettre au GPU de calculer l'image dans une définition inférieure, la mettre ensuite à l'échelle via un algorithme purement shader côté rouge, ou via IA des tensor cores côte vert. Cependant, il se pose une question importante. Les éléments dans cette scène sont en mouvements, du moins ceux qui le sont posent un réel souci de restitution parfaite. L'upscaling est temporel côté vert, il y a introduit cette notion de vecteur mouvement avec le DLSS 2, tandis qu'AMD est resté sur un upscaling spatial. Si AMD ne dispose pas de solution pour reconstruire les pixels manquants, NVIDIA possède un rendu qui le permet, mais pas encore parfaitement. On verra donc ce qu'il en ressort en cet instant T sur ce jeu.
Nous verrons aussi si cela impacte beaucoup les performances, ce qui serait un moindre mal, surtout dans les définitions où la charge de calcul dévolue au GPU peut largement l'handicaper. Notre panel de test comporte la RTX 3080 Ti, mais aussi la RX 6900 XT en guise de GPU nouvelle génération. Chaque image ou vidéo a été capturée en détail maximal, soit le plus haut niveau qualitatif possible. Cela implique un antialiasing TAA en rastérisation, et donc du DLSS 2 / FSR en opposition.
La partie graphique est donc assurée par une base de cartes récentes qui couvrent bien le très haut de gamme du marché, et qui sont des concurrentes directes.
Windows 10 21H1 64-bit
NVIDIA GeForce 471.68 et AMD Adrenalin 21.8.2
MSi Afterburner 4.6.3 et RTSS 7.3.2
Nous utilisons Windows 10 21H1 dans sa version 64-bit afin d'exploiter une quantité conséquente de mémoire vive et ne pas limiter les jeux qui en auraient besoin à ce niveau. Les jeux qui ont déjà été abordés dans ce type de tests sont nombreux dans nos colonnes, mais celui-ci est le premier à être réellement enrichi par la présence des 2 concurrents au sein du même dossier.
Côté pilotes, nous utilisons les derniers disponibles au moment des mesures. Les réglages par défaut sont utilisés : ils impliquent une optimisation du filtrage trilinéaire. Les différentes optimisations visuelles ou en rapport avec la latence sont quant à elles, désactivées par défaut.
Nous avons retenu les 3 définitions majeures pour les tests de performance, 1920x1080 aka FHD, 2560x1440 aka QHD et enfin 3840x2160 aka UHD. Mais cerise sur le gâteau, via les options DSR Facteurs NVIDIA et Virtual Super Resolution AMD, nous avons pu pousser en 5120 x 2880. La carte calcule l'image dans cette définition pour ensuite la restituer à la définition native du moniteur. C'est l'antialiasing idéal, mais cher en ressources. Les images et vidéos ont été acquises pour chacune d'elles, dans les mêmes conditions. Les mesures de performances ont été faites à partir de 4 sessions sur une scène. Le premier run n'est pas retenu pour les résultats, le temps que le jeu soit mis en RAM, il affiche d'ailleurs des scores plus bas que les autres. Le jeu est optimisé à partir du second. Le FSR étant "open", nous l'avons appliqué aux deux cartes du panel de test, le DLSS reste l'apanage de la RTX 3080 Ti.
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Un poil avant ?Tales of Arise frite les GPU, ou pas ! | Un peu plus tard ...NVIDIA, Sway et GBM : la fin d'une gueguerre de support sous Linux ! |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Anti, oui, mais aliasing avant-tout ! |
4 • Et ça donne quoi quand ça bouge ? |
5 • Performances en jeu, fight ! |
6 • C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens |