Test • Seagate Barracuda 7200.12 1To

• Le disque

Alors qu'à leur lancement les Seagate Barracuda 7200.11 utilisaient des plateaux de 250Go dans les versions 500/750/1000Go, embarquant respectivement 2, 3 et 4 plateaux, des versions 320Go et 640Go (utilisant une densité de 320Go par plateau) complétèrent la famille dans le courant de l'année 2008. En fin d'année, Seagate lança également en catimini deux nouveaux exemplaires, le premier une version 1To n'employant plus cette fois 4 plateaux de 250Go mais trois de 333Go (que nous appellerons rev. 2 dans ce dossier), mais aussi un disque à la capacité de 1.5To utilisant cette fois 4 plateaux de 375Go. Les nouveaux 7200.12 annoncent fièrement 500Go par plateau, une densité certes déjà atteinte par Samsung avec ses Spinpoint F2, mais là où ces derniers se contentent d'une vitesse de rotation réduite à 5400tr/mn, les 7200.12 comme leur nom l'indique conserveront la vitesse de rotation standard des disques SATA. De quoi espérer un joli gain en termes de débits, nous verrons cela dans quelques pages.

Pour mener à bien nos tests, Seagate nous a donc procuré un Barracuda 7200.12 d'une capacité de 1To. Là où il a fallu à l'époque 5 plateaux à Hitachi avec la série Deskstar 7K1000 pour atteindre cette capacité, 4 à Seagate avec la première révision du 7200.11, 3 à Samsung (F1), Western Digital (Caviar Black) et Seagate avec la seconde révision du 7200.11, il n'en faut à présent plus que 2 au nouveau venu ! Conséquence de cette réduction, le prix a suivi la même tendance et quand fin 2007 il fallait débourser pas loin de 330€ pour obtenir un disque de 1To, seul un peu plus de 80€ sont suffisants à l'heure actuelle. Les 7200.12 ne sont certes pas encore les moins chers, effet nouveauté oblige, mais la tendance est bien là ! Voyons à présent à quoi ressemblent ces derniers.

Ils ressemblent indiscutablement aux 7200.11 ce qui en soit plutôt logique les constructeurs ne changeant pas forcément la "carcasse" d'une série à l'autre. La nouveauté se situe donc à l'intérieur avec des plateaux disposant d'une densité énnnnnnnoooorme de 500Go. Voyons les 2 faces à présent en commençant naturellement par la supérieure :

Vraiment c'est un 7200.11 tout craché, retirez l'étiquette et bien malin qui saura les différencier! Passons aux dessous ( ) à présent.

Pas de grand changement non plus ici à noter par rapport à la série 7200.11. La platine électronique étant de toute façon inversée impossible de voir si les puces des 32Mo de cache ou du controleur SATA ont changé. Le 7200.12 supporte toujours la norme SATA 300Mo/s avec prise en charge du NCQ au travers d'un contrôleur et son driver le gérant (AHCI). La présentation de nos vedettes du jour terminée, passons à présent à notre protocole de test.