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Mettre à jour ses firmwares sous Linux n'est pas une mince affaire, Coreboot à la rescousse ?

Si Linux possède bien des avantages — idéologique comme pratiques —, certains domaines demeurent encore bien délaissés. Bien que le jeu en eût été un, l’arrivée du Steam Deck et l’implication de Valve dans le schmilblick a réussi a inverser la tendance (même si, il faut se l’avouer, la compatibilité n’est pas toujours au beau fixe).

 

En fait, le carton rouge du jour revient aux intégrateurs et autres OEMs dont les logiciels propriétaires de contrôles sont très souvent impossibles à trouver pour l’OS manchot. Si des exemples comme le RGB et les divers logiciels de programmation de macros ou de réglage de sensibilité de souris ressortent principalement en premier comme manquements au niveau du suivi côté soft des machines, ce n’est pas vraiment mieux côté micrologiciel. En effet, en ce qui concerne les installations de firmware, par exemple un nouveau BIOS ou une nouvelle révision du contrôleur de votre SSD — en général, une mise à jour à ne pas louper... –, il faut quasi exclusivement repasser temporairement par Windows afin d’arriver à ses fins.

 

Pourtant, un utilitaire existe : fwupd, une interface permettant d’interagir avec le Linux Vendor Firmware Service (LVFS), lui-même directement alimenté par les intégrateurs. Léger souci, ces derniers ne sont pas vraiment enclins à suivre sur le long terme l’intégralité du parc — même sur le court terme, à vrai dire, les efforts sont limités. Dans ces conditions, la communauté libre s’est ainsi tournée... vers elle-même : pour la mouture 1.7.5 de ce fwupd, il est désormais possible d’étiqueter explicitement une machine comme étant en fin de vie (comprenez, « non supportée ») par un fabriquant, offrant alors le début de possibilité — la chose n’étant pas tout à fait finalisée — pour une migration sous Coreboot, un projet de BIOS libre, ou toute autre alternative open-source supportant votre hardware. Dans un premier temps, il est principalement question du Lenovo Thinkpad X220 et des firmwares pour Broadcom BCM57xx, bien avancé. Reste encore quelques questions légales, puisque le flash de tels micrologiciels met immédiatement fin à la garantie — encore en faut-il une. Ces mises à jour devraient proposer des correctifs de sécurité ainsi qu’une compatibilité légèrement meilleure avec le système : la chose est donc à prendre sous un angle très positif ; même si cela ne remplace en rien un suivi en bonne et due forme ! (Source : Phoronix)

 

 

 

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