Un nouveau départ pour Thunderbird avec "MZLA Technologies Corporation" ? |
————— 29 Janvier 2020 à 18h05 —— 16833 vues
Un nouveau départ pour Thunderbird avec "MZLA Technologies Corporation" ? |
————— 29 Janvier 2020 à 18h05 —— 16833 vues
Avec Windows 8, Microsoft a travaillé sur un client mail enfin adapté au plus grand nombre, reprenant un design plat et une ergonomie simplifiée pour le bonheur du néophyte - et gratuit, qui plus est. La préinstallation du logiciel a quelque peu exfiltré les classiques alternatives qu’étaient Outlook ("heureusement" conservé dans le domaine professionnel) et Thunderbird, une version libre développée par Mozilla, également disponible pour OS X et Linux.
Passée au bord de l’abandon, la belle a cependant bénéficié d’un sursaut de vie peu avant son enterrement prématuré, et a depuis continué son développement, notamment avec une version 60 qui cassait la compatibilité d’add-ons (à la Firefox Quantum). Désormais, la version actuelle se nomme 68, et semble bien loin de ses déboires précédents. Hé oui, désormais, le logiciel sera maintenu par MZLA Technologies Corporation, un nom barbare qui se révèle finalement être une simple filiale de la fondation Mozilla.
La raison de ce changement ? Une augmentation des dons et des effectifs, au point que les objectifs du développement étaient ralentis par la structure interne de son créateur. Par cette filiation, il sera désormais possible de nouer des partenariats, permettant ainsi d’offrir de nouveaux services (et produits) aux utilisateurs. Tant que cela reste non-intrusif et facultatif, pourquoi pas, mais cela n’est pas sans inquiéter les plus libristes, qui verraient d’un mauvais œil Thunderbird se transformer en un logiciel à la Canonical (maison-mère d’Ubuntu, tristement réputée pour ses approches pas toujours respectueuses des utilisateurs). Néanmoins, la firme assure que ce procédé ne change en rien son engagement envers l’open source ainsi que la propriété personnelle des données ; mais devra en outre permettre d’embaucher plus facilement. De quoi présupposer des futurs changements majeurs dans l’oiseau du tonnerre (d’impression) ? (Source : Phoronix)