Yerli Cevat et Crysis : les raisons du malaise

Crysis était très attendu, et pourtant ses ventes sont franchement mauvaises en regard de l'engouement suscité auparavant. Beaucoup d'enthousiasme donc et pas de quoi fouetter un canard niveau vente pour reprendre l'expression favorite de mon riton chéri. Yerli Cevat, patron de Crytech revient donc sur 3 points sur lesquels il avoue avoir négligé la communication:

Les réglages graphiques ont fait l'objet d'attaques, puisque le mode very high est inaccessible aux PC actuels , même à ceux équipés d'un Tri-SLi de 8800Ultra en haute résolution avec filtres. A ce sujet donc Yerli avoue que le jeu était fait pour que 70% des PC puissent y jouer en medium, le "medium" qui aurait du se nommer "high", le "high very" "high" et le "very high" "ultra". Le second point est la fin du jeu très critiquée, bien trop abrupte selon les joueurs du monde entier. Yerli déclare donc qu'il aurait du dire que Crysis constituait le premier épisode d'une trilogie, et ce dès le départ. La troisième attaque portait sur la linéarité du jeu malgrè les environnements ouverts. A ce sujet il déclare que le premier tiers du jeu est assez open, mais que les 2/3 restants sont en effet linéaires, linéarité liée au scénario du jeu qui imposait au joueur de ne pas se promener pour rester crédible et cohérente.

Des réponses qui se défendent donc, mais le plus important reste le plaisir lié au jeu, le sentiment de se dire, quand on a fini sa session de jeu "je me suis éclaté", et l'envie d'en relancer encore une derrière. Si vous répondez à ces sentiments là, alors vous savez que Crysis est une perle, gourmande, mais une perle quand même.